C’est un cauchemar à la récurrence annuelle qui touche tous supporters un tant soit peu éclairés : le « Panic Buy ». L’achat de panique en fin de mercato pour compenser une préparation aléatoire en amont et des manques constatées sur les premières matches de la saison.
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— Babas (@BabasLpz) 28 août 2017
« Panic Buy », pas forcément synonyme de « mauvaises pioches »
Genre prendre en prêt Paolo De Ceglie le 30 Août, histoire de couvrir le poste d’arrière gauche et Mauricio Isla pour mieux embouteiller le couloir droit (ou compenser un départ qui ne se produira pas). Au final le second se révélera utile au milieu de terrain plutôt qu’à son poste naturel d’arrière droit, preuve s’il en est que « Panic Buy » n’est pas forcément synonyme de « mauvaises pioches » mais qu’il faut souvent rafistoler son plan de jeu pour les intégrer efficacement.
Les derniers jours du mercato sont aussi le temps de la résurrection pour tout un tas de pistes enterrées préalablement car loin de faire l’unanimité. Aymen Abdennour cumule tous les attributs du bon « Panic Buy » : il vient compenser la détresse défensive aperçue à Monaco, était loin de faire l’unanimité chez les décideurs olympiens en début de mercato et avait l’avantage de ne pas pouvoir espérer beaucoup mieux que l’OM à deux jours de la deadline estival.
Le 31 Août 2004, Fabrice Fiorèse et Sylvain Wiltord se trouvaient tous les deux sur le marché…
Reste maintenant à savoir si le tunisien entrera plutôt dans la catégories des De Ceglie ou celle des Isla. Son pedigree lui donne tout de même un peu de distance avec l’arrière gauche italien même s’il ne lui offre aucune garantie de réussite à l’OM. Il reste de bonnes opportunités sur le marché, c’est certain, mais le fait de devoir recruter des éléments majeurs dans la précipitation n’est jamais bon signe. Il faut surtout maintenant être pertinent dans ses choix. Faire mieux que ce 31 Août 2004 où Fabrice Fiorèse et Sylvain Wiltord se trouvaient tous les deux sur le marché. L’OM avait choisi le premier, l’OL le second. Le temps des reproches viendra plus tard pour nos dirigeants, il faut désormais convaincre de nous rejoindre les Wiltord de 2017 et éloigner les Fiorèse…
