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Février, moment de bascule ?

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le
Azzedine Ounahi - Photo by Icon sport

Toutezétous bonjour,

Retour à  « … la mille et une Marseille, ville monstre qui nous donne si peu à vivre mais tellement de quoi rire et surtout tellement de quoi rêver » Henri-Frédéric Blanc.

Je suis redescendu de la petite ville d’Étampes avec des étoiles dans le cœur et surtout le sentiment d’avoir réussi un nouvel examen de passage dans le cadre de ma nouvelle activité de comédien.

À Étampes, j’ai fini de me prouver que je pouvais embarquer avec moi un public dans une histoire qui dure une heure et demie, alors que je suis tout seul dans la lumière sans autre décor qu’une table de bistrot, une chaise… et un pastis. Je savais que le texte génial de l’ami Henri-Frédéric Blanc ferait au moins 80% du boulot et qu’il me restait à l’incarner de la manière la plus juste et mieux encore, j’ai vu, entendu dans cette petite ville du sud… de Paris (à moins d’une heure de la capitale) que les gens prenaient beaucoup de plaisir à vivre avec moi cette histoire marseillaise, certes, mais surtout universelle.

C’est une chose de jouer à Marseille où on s’étonne peut-être moins de certaines choses, cela en est une autre lorsqu’on est ailleurs. Mieux encore, les conseils dont j’ai bénéficié là-bas ont enrichi la pièce d’un surcroît de profondeur et de consistance. Et puis j’ai rencontré une femme formidable en la personne de Saïda Churchill.

Mais je vous entends d’ici : « Parle-nous du match, gros. Ou alors ferme ta gueule ! ». Alors d’accord mais convenez qu’heureusement il n’y a pas que le foot dans la vie. Parce que si tu n’as pas autre chose à côté vers lequel basculer t’as envie de tuer les arbitres, la commission qui les dirige, de faire sauter le camion de la VAR et pendre par le cou tous ceux qui favorisent insidieusement les enculeries répétées dont l’OM est systématiquement l’objet quand il peut s’approcher des hauteurs. C’est un scandale ! On a beau le savoir, ça continuera toujours à nous rendre fous.

Vous comprenez bien que si je vous écris c’est parce que j’ai pris le temps de mater le replay d’OM-Monaco qui se déroulait alors que j’étais sur la scène que Romain Bouteille, inventeur du café-théâtre (certes, il n’était pas d’accord avec ça), et homme libre, a construit de ses mains.

J’ai vu une grande première mi-temps monégasque. Reconnaissons à l’adversaire sa qualité technique et le travail tactique pour empêcher les olympiens de travailler cette verticalité devenue un peu la marque de fabrique de Tudor. Bravo les monégasques qui auraient pu marquer plus sans une certaine maladresse et les interventions de Blanco.

À propos de Blanco… c’est bon ? Je pense à certains qui prophétisaient une catastrophe en apprenant sa titularisation. J’te jure… vous casserez plus les couilles maintenant ? Mamma mia.

Observons tout de même que le but concédé ne l’est que sur un csc de ce pauvre Veretout moins en vue que dans ses précédentes sorties, mais qui a tout de même livré une partie honorable. Il y a deux volées de Tavares et Payet auxquelles il manquait un chouïa pour être pleinement réussies, une transversale, et ce pénalty qui aurait dû être accordé pour l’agression dont fut victime Kolasinac. Quand Gigot se jette agressivement dans les pattes à Neymar, bim, expulsion direct. Mais là, dans la surface monégasque en plus, on dit rien… normal. Conos d’arbitres.

Puisqu’il y a une justice divine pour rattraper parfois la malveillance humaine de nos institutions du football, lensois et parisiens ont du lâché du lest, ce qui fige finalement les positions initiales. Tout va bien.

Mais au regard du calendrier, le mois de février qui s’annonce sera celui où tout se décide, le point de bascule de la saison olympienne… dans le bon sens, comme on l’espère tous. L’OM devra passer devant Lens, sortir le Qatar de la Coupe de France et le battre pour revenir à deux points de lui. On peut le faire.

Au passage, la bienvenue au marocain Azzedine Ounahi.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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