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Edito OM

Je vous aime…

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le
supporers OM
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Supporters Marseille - OM

Ô Peuple Olympien, je te salue, toi qui n’attends qu’une chose, exprimer ta terrifiante ferveur dans ton stade mais aussi dans tous les autres, car tu es multiple, puissant, et que partout c’est chez toi.

 

Elle vous plaît cette entrée ? Franchement, j’aime bien, ça fait délire mais c’est rien que la vérité, fada.

 

Reprise en douceur

 

Je voulais surtout marquer le coup pour ma première chronique de la nouvelle saison qui arrive tranquilou-tranquilette. C’est un homme aux doigts rouillés qui n’a pas écrit une seule ligne depuis des semaines qui s’adresse à vous. Humble et fidèle, prêt à repartir pour un tour, même si je ne vous cache pas que des incertitudes planent au ciel de mon esprit et que si j’envisage une reprise, je me dis que je vais prendre ça au jour le jour, match après match, selon la formule consacrée dans le foot (si elle marche pour les joueurs, pourquoi pas pour les suiveurs ?). Il se passe des choses dans ma vie pourtant tellement bien réglée mais il n’est pas encore opportun d’en parler, si je devais jamais me livrer plus tard aux confidences, ce qui n’est pas certain non plus.

 

Il s’en est aussi passé des choses à l’OM depuis la fin de la dernière saison qui nous ouvrait les portes de l’Europa League, que certains se prennent un peu tôt à rêver de gagner.

 

Dernier retour sur #VenteOM

 

Il y a d’abord eu les insiders qui nous ont gavé de promesses en bois, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas de qualifier ainsi ces propos ahurissants (mais franchement ils méritent) nous annonçant la vente pour le week-end d’après, le début de la semaine suivante, la fin du ramadan, les saints de glace (oui, j’invente mais je fais ce que je veux, mais pas pour le ramadan).

Frank McCourt a du s’y reprendre à 2 ou 3 fois pour faire comprendre qu’il n’y aurait pas de vente et qu’il restait propriétaire de l’institution. Notre ami Pablo Longoria s’est installé dans son rôle de Président-Directeur sportif et jusqu’à présent personne ne trouve à s’en plaindre. J’avais cette intuition que l’homme possédait la moelle pour prendre durablement les affaires en main quand certains m’opposaient que, dépourvu d’envergure, il ne ferait qu’une courte transition. Luis Campos hantait les couloirs de l’Intercontinental enveloppé dans les rideaux de sa chambre, Platini ou bien un autre personnage prestigieux devait rapidement s’installer à la tête du club, choisis par MBS ou Bin Tallal… les milliards devaient pleuvoir sur la Commanderie mais c’est de l’eau qui a coulé sous les ponts… la provision de merguez grille désormais sur nos barbecues, et putain, y a du stock… cela dit, insiders ou pas, je vous aime quand même.

 

Pablito, notre héros…

 

Pablito, c’est devenu la vedette. On le photographie même à la mer. J’ai cru reconnaitre les rochers du Petit Nice où, au milieu des marseillais, il prenait le soleil entre deux trempettes dans notre belle bleue. Il paraît que bientôt il va se jeter aux Goudes quitte à marcher sur des oursins comme Fabibi. Intelligent ce Pablito qui inscrit ainsi son corps dans la géographie de la ville, descend de l’Olympe pour se mêler au peuple, à moitié nu comme un Dieu grec sûr de sa force.

 

Forcément, nous sommes tous morts de rire quand on compare le travail déjà effectué par le président à celui que nous servirent son prédécesseur et ses joyeux sbires, amenant le club au bord de la faillite.

 

On commence à voir à travers les matchs de préparation que les recrues n’ont pas été choisies par hasard, qu’elles montrent déjà un tonus qui faisait défaut, une puissance qui devra encore s’adapter à notre championnat, lequel n’en manque pas, même s’il est dépourvu d’inspiration… mais cela, au regard de l’Euro, indique peut-être un mal plus profond et répandu. Des complémentarités semblent se dessiner.

 

Des promesses…

 

La première mi-temps contre Braga, comme celle du match contre le Servette, si elle a donné le sentiment d’un spectacle brouillon avec des olympiens qui n’assimilent pas encore les schémas complexes de leur entraîneur, a montré tout de même des joueurs solides qui n’hésitent pas à se livrer. C’est un peu bordélique mais ça pue le boulot, c’est encore laborieux mais le coach argentin est encore en phase de réglage. Je ne doute pas qu’il saura dégager de cet effectif, où la concurrence règnera à chaque poste, une équipe-type pertinente qui prendra de la force en cours de route. Tout cela pue le football, le cambouis, et ça nous plait.

 

Voilà, je vais conclure pour ne pas être trop long, non sans vous dire que n’étant pas décidé à me vacciner, je ne reprends pas mon abonnement pour l’instant. Je vais rester dans ma bulle, à distance, d’abord pour éviter de choper cette merde, en gardant les gestes-barrières, et dans l’attente du vaccin de Sanofi qui sera meilleur que les doses que le gouvernement s’empresse de décharger dans les corps de tous ceux qui ne veulent plus se prendre la tête, et que je respecte.

 

De toute façon, vaccinés, pas vaccinés, je vous aime aussi.

 

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’arrête avant un claquage de l’index, une entorse d’un doigt gauche.

À très bientôt, je vous aime.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

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