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L’OM, encore insuffisant ! [Thierry B. Audibert]

Mis à jour le - Publié le
Jorge SAMPAOLI
Jorge SAMPAOLI
Jorge SAMPAOLI (Entraineur Marseille OM) during the Ligue 1 Uber Eats match between Marseille and Clermont at Orange Velodrome on February 20, 2022 in Marseille, France. (Photo by Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon sport

J’en ai vu faire la fine bouche à la fin de la première mi-temps qui voyait les olympiens mener 0-1. Alors, tout ne fut pas parfait certes. Nous n’avons pas observé un OM ultra dominateur qui fait mal à son adversaire, qui crée l’affolement dans l’arrière-garde. Rien de tout ça.

Les joueurs de Sampaoli ne se sont pas créés d’occasions chaudes sauf peut-être cette frappe de Kamara se retrouvant à la réception d’un renvoi du gardien dans ses pieds alors qu’il était en embuscade dans la surface, que parvint à repousser sur un doublé-arrêt le gardien de Troyes.

Les troyens se livrèrent à quelques poussées, profitant de certaines approximations dans les transmissions marseillaises, mais la défense au centre de laquelle régnait un excellent Caleta-Car, mais aussi un très vigilant Pau Lopez, contrôlait sans s’affoler ces velléités bourguignonnes qui s’accompagnaient aussi de quelques maladresses.

On pourrait considérer que le but marseillais inscrit dans la 26e minute du match le fut contre le cours du jeu mais je pense plutôt que la rencontre semblait jusque-là assez équilibrée. Ünder avait bénéficié d’une ouverture sur son côté droit, il envoyait Guendouzi en profondeur qui se faisait faucher dans la surface, l’arbitre désignait le point de pénalty sans hésiter.

Il y eut en début de deuxième mi-temps deux chaudes alertes sur la cage de Pau Lopez mais les attaquants troyens vendangeaient. Il fallait faire attention de ne pas donner l’impression aux joueurs d’Irles qu’ils pouvaient renverser la table, et nous ne savons que trop que les marseillais laissent parfois l’adversaire prendre le dessus, ou en tout cas se donner l’impression que c’est possible.

Sampaoli sortait Rongier et Dieng pour Lirola et Luis Henrique.

À la 62e, les troyens étaient à deux doigts d’égaliser sur une nouvelle poussée mais le passeur était signalé hors-jeu alors que Pau Lopez exécutait une belle parade.

Juste avant, il faut signaler une belle possibilité d’aller au but pour Luis Henrique, mais le brésilien se faisait subtiliser le ballon au dernier moment par Rami.

66e On voyait un raid à la desperado de Baldé au milieu de cinq olympiens mais il se faisait reprendre par la patrouille.

72e Ünder tentait l’enroulé du gauche mais ça partait dans les nuages.

Le temps passait mais les marseillais se montraient incapables de faire le break. On abordait le dernier quart d’heure en espérant qu’â défaut de marquer, les olympiens sauraient museler les derniers coups de boutoir troyen.

77e Milik remplaçait Payet, le polonais entrait sous les ovations du « Vélodrome de Troyes ».

83e Luan Peres écartait un ballon dangereux mais le centreur était signalé hors-jeu.

85e Kolasinac remplaçait Luan Peres et Gueye prenait la place d’Ünder.

Les troyens jouaient leur va-tout et parvenaient à égaliser à la 89e. Centre fuyant côté gauche que Pau Lopez ne pouvait attraper, comme il ne pouvait capter la reprise.

L’OM n’a pas su contrôler le match jusqu’au bout et s’est ainsi exposé à l’aléa d’une attaque réussie. Il fallait faire des efforts jusqu’au bout, il fallait appuyer pour faire le break mais les olympiens ont préféré gérer plutôt que d’enfoncer. Ils ont encore manqué de perspicacité et d’inspiration. Ils essayèrent vainement de repartir de l’avant jusqu’au coup de sifflet final mais c’était trop tard. la dernière opportunité était pour Gueye mais elle passait au-dessus.

Pourtant, Kamara et Caleta-Car ont été extraordinaires, les autres furent bien trop moyens.

L’entrée de Milik n’a rien changé, mais je ne dis pas que je le condamne non plus. On reprend la deuxième place pour un seul petit point mais nous avons le sentiment de dévisser. cela devient inquiétant.

C’est une contre-performance contre une équipe de bas de tableau.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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