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L’OM prêt à débloquer des fonds pour trouver une alternative aux fumigènes ?

Publié le - Mis à jour le
@FCMarseille

 

 

Au cours d’un entretien accordé au journal la Provence, le directeur de la sécurité et de la sûreté de l’OM s’est exprimé sur l’utilisation de fumigènes par les supporters marseillais. Thierry Aldebert ( 43 ans ) est un ancien commandant de gendarmerie et ex membre du GIGN. Il occupe actuellement le poste depuis janvier 2017. Depuis plusieurs saisons, les sanctions infligées par la Ligue de Football Professionnelle ou par l’UEFA sont nombreuses à Marseille. Cependant, si l’on compare les tribunes marseillaises à celles d’autres pays européens, les supporters phocéens sont loin d’être les pires au niveau des incidents. 

 

Les fumigènes au Vélodrome 

 

Le directeur de la sécurité, Thierry Aldebert a d’abord évoqué les outils pyrotechniques utilisés par les supporters marseillais. Les engins inflammables comme les fumigènes sont aujourd’hui interdits par les règlements des différentes institutions du football. Le club avait d’ailleurs été lourdement pénalisé et les supporters en ont souffert. Cependant, une certaine prise de conscience de la part des fans de l’OM semble se propager dans tout le Stade Vélodrome. Depuis le début de la saison, aucun fumigène n’a été allumé. Nous pourrions presque parler d’une petit victoire pour Thierry Aldebert et les responsables de la sécurité :

 

« Effectivement, il n’y a eu aucun pot de fumée et autres torches. Je ne sais pas si c’est une victoire, je préfère parler de prise de conscience collective. Au-delà des amendes, les groupes ont pris conscience des conséquences sportives sur le club. On ne peut pas aimer un club, vivre sa passion toutes les semaines en se déplaçant partout en France et en Europe pour qu’au final ce comportement soit une nuisance. Les groupes l’ont compris avec les sanctions malheureuses de l’UEFA. » Thierry Aldebert – La Provence

 

Au cours de cet entretien l’ancien membre du GIGN évoque également le dialogue qui s’installe avec les groupes de supporters sur le sujet des fumigènes. L’objectif des différentes parties n’est donc pas de sanctionner mais bien de dialoguer pour trouver des solutions :

 

 

prêt à débloquer des fonds pour développer la recherche et aider les groupes

 

« L’avantage que l’on a à Marseille, c’est qu’il y a un très bon dialogue. On n’est pas souvent d’accord, donc ça gueule ! (rires) Les réunions sont souvent agitées, mais c’est très bien. On parle, et ce n’est pas parce qu’on se crie dessus – sans jamais que ça n’aille jusqu’à l’insulte – qu’on ne conclut pas les réunions avec le sourire et en se disant qu’on avance. On peut dire que c’est une victoire collective. (…) Un ingénieur en lien avec Brondby a inventé un fumigène sans chaleur, mais on ne l’a pas testé car ce n’est pas encore au point. Il y a des solutions électriques, comme des boîtes qui font des étincelles. L’OM peut être là pour encadrer et trouver des solutions. On est même prêt à débloquer des fonds pour développer la recherche et aider les groupes. Certains sont en phase avec cela, mais la plupart d’entre eux ne souhaitent pas que le club s’immisce dans leurs animations. » Thierry Aldebert – La Provence

 

Un problème de taille doit encore être réglé par les instances du football chargés de la sécurité. Il s’agit du degré de sanctions appliqué pour chaque incident. En effet, l’utilisation de fumigènes ne devrait pas être sanctionné de la même manière qu’un acte raciste ou un comportement « hooligan ». C’est pourtant bien le cas aujourd’hui puisque toutes les sanctions sont les mêmes, quelque soit le motif…

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