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L’OM reste tanqué !

Mis à jour le - Publié le

On s’attendait à souffrir en ce beau dimanche après-midi de septembre. On ne se trompait pas. Il y avait une merveilleuse ambiance dans un Vél’ encore plein, mais c’est un OM laborieux, besogneux, sans entrain qui a concédé le point du match nul sur sa pelouse, ne parvenant pas à pas à prendre le dessus sur son adversaire du jour comme il avait pu le faire lors de la journée précédente.

Gros pressing des rennais sur l’arrière-garde olympienne pour ce début de match. Ils dépensent beaucoup d’énergie pour empêcher toutes les relances. Lille avait montré le chemin l’autre jour et cela avait failli marcher. On va passer du temps sans passer le centre.

7e Guendouzi frappe au-dessus des cages de Mandanda à la suite d’un magnifique mouvement collectif amorcé par une merveille d’ouverture sur Tavares dont le centre est repoussé sur Kolasinac qui s’enfonce dans la surface, oubliant de centrer en retrait, le ballon revient sur Sanchez dans l’impossibilité de frapper qui décale Guendouzi… au-dessus… dommage, c’était la première action dangereuse olympienne après que les rennais aient acculé les olympiens sur leur but pendant les 5 premières minutes.

16e Grosse frappe à côté de Tavares à 20 mètres, de là où nous étions en Ganay Sud on la voyait dedans.

22e Tavares hérite d’un bon ballon à 30 mètres, il tarde à se décider entre frapper et donner, il frappe mais Mandanda a eu le temps de se placer, il repousse.

27e Frappe de Traoré, ou était-ce un centre, côté droit, angle fermé, Guendouzi a l’infortune de détourner le tir dans sa cage. L’OM est mené 0-1. S’ensuivent encore deux situations chaudes qui montrent des olympiens dans la difficulté à tenir le ballon, à contre-presser. Les erreurs techniques s’accumulent quand les rennais se montrent plus verticaux et plus tranchants. Les hommes de Tudor sont encore une fois pris à leur propre jeu, comme contre Lille, comme contre Francfort.

Jusqu’à la mi-temps c’est un calvaire. Une suite de maladresses inhabituelles, des retards. Les rennais remportent tous les duels, obtiennent tous les contres favorables. Ils sont sur les deuxième ballons le plus souvent. Cela manque de mouvement autour du porteur du ballon, c’est comme si l’équipe refusait de jouer au ballon aujourd’hui. On se met du coup à espérer une grosse gueulante de Tudor à la mi-temps pour réveiller ses troupes, leur remettre la tête à l’endroit. La fatigue ne peut constituer une excuse, les rennais ont aussi joué un match européen dans la semaine.

Pas de changement à la mi-temps.

48e Centre de Clauss, Sanchez ne peut reprendre… de justesse.

50 Harit obtient un corner côté gauche. Il le frappe, Guendouzi surgit au premier poteau et croise de la tête, Mandanda est battu. 1-1…

L’égalisation stimule les olympiens. Leur jeu prend du tranchant et de la conviction mais les maladresses subsistent et les rennais sortent un peu la tête de l’eau mais leurs attaques se brisent également sur la défense marseillaise.

68e Centre de Clauss pour la tête de Tavares au 2e poteau, la balle arrive à faible vitesse dans les bras de Mandanda.

72e Ünder remplace Guendouzi et Payet entre à la place d’Harit.

Il ne se passa malheureusement plus grand chose de notable jusqu’à la fin du match. Les rennais continuaient de se jeter comme des beaux diables sur tous les porteurs du ballon marseillais, lesquels ne parvinrent jamais à trouver les clés pour desserrer l’ètau et arrêter de déjouer.

Les joueurs de Génésio décidaient que le point du nul était suffisant. L’un après l’autre ils se trainaient par terre. C’est d’autant plus agaçant que l’arbitre leur sifflait tout.

Rongier, Verretout, Clauss sont dans le dur. Balerdi n’est toujours pas exceptionnel. On a manqué de jus et d’inspiration, nous avons encore été insuffisants dans tous les domaines du jeu. Il va falloir trouver des stratégies nouvelles pour passer celles que les entraîneurs adverses, qui nous ont étudiés, commencent à mettre en place.

Il faut récupérer et revenir plus fort.

Je vous laisse pendant que le Virage Sud chante Il Fenomeno à Mandanda venu le saluer.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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