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Mercato OM décryptage: Le silence, la meilleure com’ de JH Eyraud?

Mis à jour le - Publié le


 

 

 

Les marseillais commencent à comprendre la communication de la direction. A un mois de la fin du mercato, les avis sont partagés: pour certains Eyraud est un génie, pour d’autres sa com’ cache des lacunes au niveau sportif. Récit d’une arrivée en grandes pompes, et d’interprétations très différentes des messages par les supporters.

 

 

 

 

Une communication bien rodée… qui laisse place à certaines incohérences

 

 

 

Lorsque Jacques-Henri Eyraud arrive à l’OM en octobre 2016, les supporters reprennent espoir. Après 5 ans de présidence Labrune, les marseillais acclament leur nouveau dirigeant. Si dès le début certains axes de sa communication sont critiqués (notamment son discours prononcé devant les joueurs, la LdC à la main), les fans le défendent. Et pour cause, JHE sait comment se faire aimer: souriant, avenant, il propose des tarifs préférentiels pour les matches au stade, entretient une relation de proximité avec les groupes de supporters, et surtout frappe très fort dès le mercato hivernal.

Avec 4 recrues (Sanson, Sertic, Evra et Payet), le projet est lancé de manière magistrale. Après que des chiffres aient été annoncés (200 M€ d’investissement en quatre ans, 50 M€ sur un attaquant si cela vaut le coup…), les marseillais commencent à douter: 200 M€ en quatre ans dans le football, c’est très peu (à lui seul, Payet a coûté 30 M€). Mais certains continuent de soutenir le président et sa communication.

 

Autre raison de douter pour certains: les contradictions. Alors qu’on avait annoncé un certain nombre d’arrivées de gros calibre, JHE répond sèchement en conférence de presse en disant qu’il n’a jamais rien promis, proposant même aux supporters et journalistes de se mettre à la tisane. La goutte (de tisane) de trop pour certains qui tournent définitivement le dos à la direction, encore plus déçus suite à la sanction prononcée par les dirigeants envers les SW87 après le match face à Bastia. Dans un communiqué sur leur site, les Winners calment le jeu en assurant vouloir « continuer à échanger, travailler et avancer dans le projet de l’Olympique de Marseille ». 

 

 

Un mercato estival très attendu, voire trop attendu

 

 

JHE l’avait dit: le mercato hivernal était bon, mais les gros coups se feront en été. Seulement après le prolongement de la période d’abonnements, certains commencent à douter. Diverses sources parlaient de grosses arrivées dès le mois de juin, ce qui ne fut pas le cas. D’autres semblent totalement satisfaits des transferts effectués: Germain, Gustavo, Rami, Mandanda… il s’agit d’un bon recrutement.

Avec le recul, oui Marseille fait un bon recrutement: se renforçant sur ses points faibles et surtout en ne perdant aucun joueur majeur (nous le répétons, il y a encore un an Payet, Thauvin, Sanson, Sakaï ne seraient pas restés après une bonne saison comme celle qu’ils viennent de faire). Et le mercato sera à juger le 1er septembre. Mais l’OM a des lacunes (même pour la Ligue 1) surtout en défense (latéraux et centraux) et en attaque (aucune doublure pour Germain).

Cependant le mercato est encore loin d’être fini. Mais les supporters qui puisaient leurs informations dans les médias étrangers ou l’entourage des joueurs supposément visés par l’OM sont en panne sèche: plus d’informations. Silence radio depuis quelques jours.

 

 

 

 

Dire c’est faire rire, faire c’est faire taire

 

 

 

Une phrase qui a pu sembler anodine lorsque Eyraud l’a prononcée, mais qui prend tout son sens aujourd’hui. Le président a affirmé au début du mercato ne pas vouloir s’exprimer sur les pistes pour ne pas donner des idées aux autres. Refusant de répondre lorsqu’on lui cite des noms de joueurs en conférence de presse, le président a surpris tout le monde avec la signature de Luiz Gustavo, sans laisser filtrer d’infos auparavant. Depuis, lorsqu’il n’y a plus d’infos, les marseillais bouillonnent: est-ce le signe d’un travail en sous-marin? Doit-on s’attendre à une arrivée? Quand d’autres pensent plutôt qu’il n’y a rien à dire, puisque rien ne se passe…

 

On retrouve donc encore deux camps, après optimistes et pessimistes, ce sont les pros et antis-Eyraud  qui s’affrontent sur les réseaux sociaux. Une chose est sûre, qu’on ait gardé la confiance en lui ou non (au passage, être déçus aussi vite d’un projet c’est tout de même culotté en sachant ce par quoi l’OM est passé avant), le président a changé de visage. Moins populaire (ce qu’on a pu aussi lui reprocher dans certains médias) et plus « institutionnel ». Alors, est-ce à cause du travail qu’il est en train d’effectuer, ou montre-t-il son vrai visage?

 


 

 

 

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