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[Olympiens] : DE LA FRAGILITÉ DES CHOSES EN FOOTBALL

Mis à jour le - Publié le

Aïoooli supporters olympiens en décompression, c’est bien de jouer et gagner le vendredi soir, non ?
 
Je veux revenir sur le dernier match qui a vu la victoire de l’OM à Dijon, car j’ai écrit et transmis mon billet à chaud sur la rencontre dès la fin du match, et pendant que j’étais exceptionnellement sur le plateau de France-Bleu Provence, il m’est venu cette réflexion sur la fragilité des choses en football. Certes, ce n’est une découverte pour personne, le football parfois ne tient à rien, des détails, cela peut se jouer au millimètre, à un dixième de seconde de retard ou d’avance, à un arbitre qui ne passe pas par-dessus ses préjugés (on ne m’enlèvera jamais de l’idée qu’il en existe beaucoup concernant l’OM dans le corps arbitral). Mais rapporté à la drôle de saison que vit le club, et face à la contestation très étendue contre le coach, Rudi Garcia, je trouve qu’il y a de quoi méditer sur la façon dont on perçoit, les uns et les autres, les performances de notre équipe. Ainsi, tout le monde s’est réjoui, a semblé particulièrement libéré par la victoire en terre bourguignonne, et j’ai été surpris de la volonté de voir absolument la bouteille à moitié pleine, plutôt qu’à moitié vide, c’était d’ailleurs le propos de l’ami Jacques Bayle sur le plateau de France-Bleu.
 
Il n’empêche, dans mon esprit, nous n’avons dû cette victoire qu’à l’inspiration et à la réussite d’un joueur ayant pas mal « gâché » (on peut prendre le terme dans tous les sens, car lui au moins travaille beaucoup sur le terrain) ces derniers temps. Alors j’ai entendu que l’état d’esprit était meilleur… je ne le pense pas. L’état d’esprit s’est pas mal relevé depuis cette horreur de défaite en Coupe de France contre Andrezieux. Le match contre Monaco fut volcanique mais aurait pu tout aussi bien basculer pour nous. À St Étienne, si on ne tombe pas sur un Khazri en état de grâce, on pouvait revenir avec quelque chose de ce déplacement. Nos rencontres sont faites de haut et de très bas, voilà notre mal le plus récurrent et le match à Dijon n’a pas dérogé à la règle. Garcia qui se retrouvait sous le flot des critiques, quand il s’attachait en conf’ de presse à s’appuyer sur les points positifs, a retrouvé un peu de calme avec la victoire à Dijon, faisant suite à celle à domicile contre Bordeaux en match en retard. Tout cela ne tient finalement qu’à l’exploit, rendez-vous compte, nous sommes obligés de parler d’exploit là où nous serions plus modérés avec un grand joueur digne de l’OM, de Lucas Ocampos notre bourrin du côté gauche.
 
L’avantage, est que ce petit facteur humain positif qui nous a souvent sauvé l’année dernière, peut aussi se dérober bientôt à nos adversaires quand il ne nous quitterait plus jusqu’à la fin de la saison, ce qui pourrait nous laisser encore espérer, d’autant plus que l’arrivée énergique de Balotelli dans l’effectif renversera peut-être la situation. Finalement, on parle de jeu, on a des exigences là-dessus et c’est normal, mais le mental est tout aussi important comme l’affirme l’entraîneur rémois dans un très bon entretien à L’Équipe de ce jour. Voilà des éléments qui nous rappellent bien la fragilité des choses en matière de football et doivent nous inciter à l´humilité, que nous soyons joueurs, entraîneurs, dirigeants ou supporters. Cela ne remet pas en question les remarques que tout un chacun peut faire sur le travail de l’entraîneur sur le plan tactique, car même après cette victoire à Dijon, je maintiens mes réserves vis à vis de Garcia pour ce que je vois du jeu pratiqué par ses hommes. Je ne demande qu’à être démenti par les faits, bien entendu.
 
Vive le grand Roger Magnusson !

 
 
Thierry B. Audibert
 
 

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