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[OLYMPIENS] L’OM SE REPLACE…

Mis à jour le - Publié le

Aïoooli peuple du quatrième de Ligue 1 en espérant mieux…
 
C’était la fin d’un très beau week-end comme Marseille sait les proposer, avec pour les plus courageux la possibilité de se baigner, ceux qui n’avaient pas le désagrément de subir les allergies au pollen qui personnellement m’ont fatigué. L’affiche proposée a toujours un sel particulier, moins intense forcément que dans un passé qui s’éloigne. Il y avait deux enjeux, celui de repasser devant St Étienne et de garder son rival du Rhône en ligne de mire, et puis de prendre une revanche sur ces Verts qui avaient battu les olympiens, il y a quelques semaines grâce à un excellent Khazri.
 
Garcia avait reconduit la même équipe de départ que ces derniers temps,
 
laissant une nouvelle fois ses cadres au repos. Les olympiens ont montré beaucoup d’envie dès le départ et il s’en fallait de peu qu’ils ouvrent la marque dès la 4e, Thauvin lançait Lopez en profondeur qui s’enfonçait côté droit et trouvait Balotelli seul aux six mètres, mais l’italien écrasait sa frappe lamentablement et Ruffier n’avait qu’à cueillir le ballon. Les deux équipes restaient en place, ne souhaitant céder aucun terrain à l’autre. Les marseillais pressaient, mettaient de la vitesse, ou du moins essayaient, il y avait de la tension. Mais les joueurs de Garcia obtenaient un corner. Thauvin le tirait, le ballon passait par dessus tout le monde et Balotelli d’un demi retourné le catapultait au fond des filets.
 
Les stéphanois n’accusaient pas le coup très longtemps,
 
Khazri s’enfonçait lui aussi à droite et centrait fort, Sarr arrivait le premier pour le mettre en corner. Ça s’emballait, l’OM ne voulait pas en rester là, à la 20e Ocampos récupérait côté gauche un ballon qui ne lui était pas destiné, il débordait, Balotelli se montrait en retrait mais l’argentin tentait la frappe pied droit, Debuchy la déviait de la main, sans hésitation Turpin (hè bè !) nous accordait le pénalty que Thauvin transformait. Mais cela ne s’arrêtait pas là, Lopez foirait d’abord une belle possibilité de contre-attaque, puis c’est Thauvin qui ratait un duel face à Ruffier en croisant trop sa frappe, le ballon passait à côté. Il ne se passait plus rien par la suite. L’OM encore une fois s’arrêtant de jouer, se contentant de contrôler un adversaire pas très inspiré. La mi-temps intervenait sur ce score de 2-0 et le vélodrome affichait son bonheur par des « allez l’OM » qu’on avait plus entendu depuis longtemps.
 
La reprise était animée mais sans occasion
 
si ce n’est une belle possibilité pour Hamouma sur une attaque placée, 55e.
 
Germain laissait sa place à Gustavo. On repassait en 4-3-3.
 
Il fallait attendre la 70e pour voir Thauvin lancé en profondeur côté droit mais son centre ne trouvait personne. Puis le même Thauvin expédiait un coup-franc que Ruffier peinait à sortir sous la transversale. Le corner ne donnait rien. Il ne fallait pas baisser la garde, un stéphanois partait plein champ côté droit et centrait tendu où il y avait du monde et Mandanda effectuait sa première intervention du match en éloignant le ballon du poing. À la 78e, Balotelli laissait sa place à N’Jié. À la 80e Lopez frappait fort de 20 mètres obligeant Ruffier à un bel arrêt au ras de son poteau. 83e Thauvin lancé plein badin à droite centrait pour Sanson qui tentait la reprise acrobatique mais c’était au-dessus. Il laissait sa place dans la foulée à Strootman (85e).
 
Le score n’évoluait plus mais les supporters étaient heureux.
 
Ils ont vu un match engagé, des joueurs qui se sont donnés même si tout n’est pas parfait. Il y a eu des occasions et le score aurait pu être plus lourd sans qu’il n’y ait rien à dire. Tous les olympiens sont à féliciter, dans toutes les lignes, mais pour le travail, le volume de jeu, j’ai un peu envie de ressortir Ocampos et Sanson, et je dois dire que si Garcia ne les avaient pas alignés, je ne le lui aurais pas reproché, comme quoi… il faut lui dire bravo.
 
L’OM est 4e. Il faudra battre Nice au Vélodrome dimanche alors que le FC Nazilyon se déplacera â Strasbourg.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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