Confinement oblige, l’Equipe revient sur les entraineurs qui ont marqué l’OM. Ce mardi une page est consacrée à Eric Gerets.
Ancien bras droit de Pape Diouf, le secrétaire général de l’époque Julien Fournier raconte l’arrivée du technicien belge à Marseille. FCMarseille est allé à la rencontre d’Eric Gerets avant la pandémie du Coronavirus. Diminué, le coach nous avait reçu chez lui dans sa ferme. (voir extrait vidéo ci-dessus).
Gerets, les supporters ont tout de suite senti ça. Son côté nature-peinture — Fournier
« La discussion contractuelle est pliée en moins d’une demi-heure. Gerets est convivial, chaleureux. Très sérieux sur le volet foot. Il n’est pas dictatorial, mais il sait ce qu’il veut. On perçoit une bonne autorité et une vraie chaleur humaine. Les supporters ont tout de suite senti ça. Son côté nature-peinture. Bien sûr, dès son premier match à Liverpool, il relance Mathieu (Valbuena), qui met une lunette. Cela a aidé ! Mais à Anfield, à la causerie de la mi-temps, tu voyais que les joueurs étaient aimantés. Il était pareil en conférence de presse, naturellement complice, jamais dans la manipulation. Éric et José (Anigo)ont noué une vraie complicité. À l’OM, les dirigeants étaient dans le vestiaire avant, pendant, après la rencontre. Au départ, Éric ne le calculait pas trop, il était sans doute méfiant. Puis il a apprivoisé José, à la mi-temps des rencontres, ils se retrouvaient, Gerets lui demandait : « Qu’en penses-tu ? » Il l’écoutait. » Julien Fournier – source : L’Equipe
