Jean-Louis Gasset, arrivé mardi dernier, a réalisé des débuts tonitruants : 2 matchs, 2 victoires et une qualification en quart de finale de la Ligue Europa.
Le nouveau coach marseillais a subi de nombreuses critiques sur son âge par les supporters, notamment avec une comparaison avec Joe Biden. Après la victoire face à Montpellier hier (4-1), Jean Louis Gasset a répondu aux questions de Prime Video concernant ces critiques. Une question vivement critiquée sur les réseaux sociaux…
« La mission était difficile mais à mon âge, puisqu’il y en a quelques-uns qui en parlent, on vit pour relever des challenges et vivre des choses comme ça. C’est un vrai bonheur si on arrive à remplir la mission sur trois mois et demi. Si ces critiques sur mon âge m’ont fait sourire ? Moyennement. Je riais jaune. Mais bon, je sais que lorsqu’on fait un métier médiatique, les gens aiment bien chahuter. Ça me va. J’essaye de répondre à ma manière ».
💬 JL Gasset répond aux fans qui l’ont critiqué sur son âge en l’appelant « Joe Biden » :
« Est-ce que ça m’a plu ? Moyennement, je riais jaune mais bon. Je sais que quand on est médiatisé, les gens aiment bien chahuter. Ça me va. Et je tente de répondre à ma manière. »
👉 A-t-il… pic.twitter.com/yFTNZTiYU4
— Peuple Olympien (@peupleolympien) February 25, 2024
« Fils, il faut que tu te dépouilles »
La méthode Gasset fonctionne pour le moment à merveille. Une méthode basée sur la psychologie et sur le fait de savoir redonner confiance à des joueurs qui doutent. En conférence de presse après le match, le coach phocéen a expliqué comment il s’y prenait avec son groupe.
« Devant 60 000 personnes […] fils, il faut que tu te dépouilles. » 🥹🥹🥹🥹🥹 le « fils ». pic.twitter.com/qASziTV7Or
— Nordine Ali Said (@nordinealisaid) February 26, 2024
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« C’est grâce au public parce que dans le contexte on aurait pu avoir des sifflets. Et là je pense que tout le travail qui avait été fait au niveau psychologique aurait été très léger. On aurait dit que y’avait eu une osmose en disant bon c’est rien c’est pas grave on va remonter. Et ils l’ont senti, comme moi je l’ai senti. J’ai senti de la tolérance et parce que les joueurs, dans l’était d’esprit et dans l’investissement étaient au taquet. Après, on joue bien, on joue pas bien, on manque la passe ok. Mais dans l’investissement là j’ai été très dur avec eux, de dire là on a pas le droit. Dans l’envie, tu joues à l’Olympique de Marseille, tu joues au Vélodrome devant 60 000, fils, il faut que tu te dépouilles. C’est une obligation et c’est le minimum syndical, parce qu’on est quand même des joueurs de foot. »