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OM : L’anecdote de vestiaire que Samir Nasri n’avait jamais racontée !

Publié le - Mis à jour le

Dans un entretien accordé au média de l’Olympique de Marseille, Samir Nasri a raconté une anecdote jamais dévoilée avec Jean Fernandez ! 

 

 

Formé à l’Olympique de Marseille, Samir Nasri a marqué toute une génération de supporters lorsqu’il a éclos sous le maillot bleu et blanc. Resté important dans l’histoire du club, le milieu offensif est souvent interrogé sur ses bons et mauvais souvenirs à l’Olympique de Marseille.

 

J’avais la haine. Je suis sur le banc, je joue pas et tu me fais ça devant tout le monde… — Nasri

 

Pourtant, certains évènements sont encore restés dans les vestiaires. Dans cet entretien accordé à l’OM, le minot a raconté une anecdote avec Jean Fernandez qui était son entraîneur lors de la saison 2005/2006. Samir Nasri explique notamment comment il a réussi à renverser la tendance alors que le coach le considérait comme un jeune joueur prétentieux.

 

A LIRE AUSSI : OM – Nasri : « Même Pape Diouf qui était dans le vestiaire était choqué ! « 

 

« Le match face à la Corogne, j’ai compris le sens de ce mauvais match trois mois après. On était à la causerie, Jean Fernandez écrit son équipe sur le tableau mais on ne la voit pas, elle est cachée. Il soulève et je vois que je n’y suis pas. Je fais un petit geste de la tête… Et j’avais un chewing-gum. Je voyais que Delfim jouait alors que j’avais fait toute la préparation. Je ne veux pas manquer de rester à Delfim parce que je l’appréciais énormément, qui avait de la qualité mais ça faisait deux ans qu’il n’avait pas joué et moi je sortais de ma première saison en professionnel et j’avais fait une belle préparation. C’était la Corogne, une belle équipe en Intertoto, un match européen… J’ai envie de le jouer ! Je suis sur le banc, je fais la tête et il me dit de jeter mon chewing-gum. Je le regarde, je lui dis non. J’ai le droit de mâcher un chewing-gum, je n’ai pas huit ans et je ne suis pas à l’école ! Il insiste, il me dit que tant que je l’ai dans la bouche, il ne fera pas la causerie. Je dis non mais Ribéry et Niang me disent de le faire pour ne pas entrer dans le débat avec Fernandez. A ce moment-là, je me suis senti mal, j’avais la haine. Je suis sur le banc, je joue pas et tu me fais ça devant tout le monde… Je rentre à la mi-temps et je suis mauvais en plus. Le lendemain il me convoque dans son bureau, il me gueule dessus. Je le laisse, je ne dis rien. Je me dis que je suis jeune et que je dois baisser la tête, travailler pour lui montrer. Et trois mois après il est venu s’excuser. Il me dit : ‘Je t’ai vu avec ta teinture et j’ai entendu des choses sur la saison dernière, je pensais que t’étais arrogant, tu te le racontais… Mais finalement tu n’es pas comme ça donc je tiens à m’excuser de la façon dont je me suis comporté avec toi.’ Je lui ai dit qu’au contraire, il m’avait appris beaucoup de choses sur le comportement d’un professionnel et au final, on a gardé un vrai respect l’un envers l’autre et j’apprécie énormément cet homme-là. Personne ne l’a jamais su mais c’est une anecdote qui s’est passée à Marseille. Après, il y a plein d’autres choses qui se sont passées mais cette fois-là, je me suis vraiment mal senti. » Samir Nasri – Source : OM Médias (30/03/22)

 

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