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OM – [OLYMPIENS] DÉCODAGE D’UN RÊVE ÉTRANGE

Publié le - Mis à jour le

 
Hèèè ma fouaaa, j’avais laissé entendre hier que je ne ferai peut-être pas de billet d’avant-match particulier pour Guingamp-OM.
 
Déjà, cet Olympique de Marseille m’a gavé avec ses trous d’air inacceptables, qu’ils soient le fait du coach ou des joueurs.
 
Mais en plus, mes chers amis, je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête pour ce match où nous irons avec nos prétentions de podium affronter l’avant-dernier du championnat. Les bretons restent sur deux défaites, deux nuls, pour une victoire sur les cinq derniers matchs.
 
Je ne me donne même pas le droit d’avoir peur ou d’entretenir la moindre appréhension.
 
Que les olympiens fassent juste leur job, Balotelli ou pas. Ocampos ou pas. Victoire obligatoire, et dans le cas contraire, qu’ils aillent se faire escoundre.
 
Sinon, je dévoilais hier un rêve bien étrange, je vous renvoie à mon billet précédent.
 
J’en ai trouvé la clé, et après avoir confronté mon interprétation à une amie psychanalyste, laquelle m’a confirmé que j’avais pris la bonne piste, je veux bien la livrer à ceux que cela pourrait intéresser, malgré que vous n’êtes sans doute pas très nombreux à vouloir la connaître.
 
Il faut savoir que dans un rêve, il y a un peu de vous dans plein d’éléments.
 
S’il y a une maison, vous pouvez être la maison, qu’elle brûle, ou qu’elle subisse une inondation. S’il y a un personnage, vous pouvez être le personnage, même s’il est identifié. Là, dans ce rêve, il s’agissait de José Anigo. Mais dans ce rêve, José Anigo, c’est moi. Il fait une sorte de tennis-ballon avec lui-même, face à un mur sur lequel se trouve un trait figurant le sommet d’un filet. Le personnage me dit sur un ton désabusé, tout en jouant avec le mur : « Et ouais, je suis là, je fais ça mais ils s’en foutent. La balle passe toujours par-dessus le trait mais ils trouvent ça normal, qu’est-ce que tu veux dire ? ».
 
La situation que transfigure ce rêve, c’est mon rapport avec ceux qui me lisent et peut-être surtout, ceux qui ne me lisent pas.
 
C’est mon inconscient qui parle. J’essaie tous les jours d’améliorer mon écriture, d’être plaisant à lire, de ne pas être trop long, de faire sourire, de ne pas m’éloigner trop de la planète OM, en gros, je fais passer la balle par-dessus le trait. Oui mais, je sais que personne n’en a grand chose à foutre. Mon inconscient est représenté par Anigo, parce que je me sens nigaud (un jeu de mots que ses détracteurs ont sur-utilisé), et il est dans ce rêve sous ses traits de jeunesse, lorsqu’il n’était encore qu’amateur. Or je suis un amateur de l’écriture qui publie des textes, parallèlement à des professionnels. Et Corinne, mon amie psychanalyste a rajouté une chose très juste, elle m’a soulevé que le fait de me voir jongler avec un ballon dans le rêve, me représente tous les soirs en train de jongler avec les mots. 
 
Ce rêve et l’interprétation que j’en donne ne comportent aucune amertume. 
 
Écrire tous les jours sur l’OM ou autour de l’OM est un chemin que j’ai délibérément choisi, presque par facilité, parce que ça vient un peu tout seul. Cela me donne aussi une occasion de travailler une matière, de polir mon expression, de rapprocher mes doigts qui tapotent le clavier de mon activité cérébrale. Je cherche la fluidité. J’essaie de virer tous les filtres et d’inventer un genre, une forme qui n’appartiendrait qu’à moi, et que les gens prendraient plaisir à retrouver.
 
Je cherche des complicités. Comme lorsque je passais un ballon à un partenaire sur un terrain. J’envoie des mots et quelque chose de moi à travers eux.
 
C’est aussi et modestement, une lutte à mon niveau contre les raccourcis de la pensée que représente l’utilisation trop excessive des 280 caractères de twitter, ou les statuts trop souvent lapidaires, ou des commentaires, de Facebook. J’aime cette idée de creuser mon propre sillon et d’aller au bout de quelque chose sans me formaliser pour les difficultés. Et si un jour ça finit par parler à une majorité de personnes, je serai très heureux. Le moment n’est pas encore venu. Peut-être ne viendra-t-il jamais. Peu importe, tant que subsistera le plaisir de faire.
 
Allez l’OM.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 
 

 

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