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OM – [OLYMPIENS] FACE AU GRAND VIDE…

Publié le - Mis à jour le

 
 
Hèèè ma fouaaa, quand c’est niqué… c’est niqué…
 
On l’a bien vu venir. On savait que cela n’allait pas avec cette équipe. Ni derrière au regard du nombre de buts encaissés, ni devant avec ces manques criants de variété offensive, de percussion, d’impact, qu’on aura trainé toute la saison, et manque de cul, envie d’être très vulgaire ce matin mais c’est ainsi que je m’exprime à la maison ou avec les amis, Balotelli, le seul élément d’envergure n’a pas pu démarrer la rencontre, alors qu’Ocampos qui en plus de son travail de chien au replacement et à la récupération, deux fois son pourvoyeur sur le dernier match, était carrément en tribune.
Et puis, comme je l’écrivais dans mon billet à chaud, on a tout de suite vu que nous souffririons, qu’une fois encore nous n’y étions pas d’entrée, ce qui encourageait l’adversaire du soir déjà très motivé à continuer. On s’est fait agresser.
 
Nous n’aurons rien appris de neuf sur les carences de cet Olympique de Marseille qui nous fait vivre une saison de merde…
 
et malheureusement, nous devons bien, les dirigeants du club je l’espère avec nous, poser les constats définitifs que le règne de Rudi Garcia est arrivé à sa fin. Il n’aura jamais réussi son assemblage. Il manque cruellement d’imagination pour consolider ses bases arrières, quels que soient les joueurs, surtout face à un adversaire qui fait peser son physique sur ses hommes, qui met de l’impact et une belle dose de combativité, en même temps que les transitions sont incroyablement lentes alors que notre jeu manque de profondeur autant que de variété. La verticalité a totalement disparu. Nous ne savons pas presser, monter le bloc et poser des problèmes à l’adversaire, au point que c’est très vite lui qui parvient à nous en poser, ce qui nous oblige souvent à repartir de loin.
Il y a bien entendu des faits de jeu, comme toujours quand nous allons en Gironde, qui influent peut-être sur le résultat mais quand nous voyons qu’Angers a réussi à nous remonter deux buts au Vélodrome, on ne peut pas jurer que si l’arbitre nous avait accordé un penalty qui fût transformé, cela eût forcément changé la donne.
 
Nous pouvons définitivement entamer le deuil de cette saison et de nos dernières illusions.
 
Il va falloir que les dirigeants décident vite de quel type d’entraîneur ils ont besoin, glisser des noms sur une liste, et les contacter. Qui peut seulement penser que Garcia est capable de rebondir sur ses propres ruines. Eyraud, pour lequel le mot échec doit être banni ? Nous sommes en tout cas très pressés de voir à l’œuvre le président marseillais, en fonction de ce que décidera, exigera ou pas, l’actionnaire Franck McCourt. Il va se passer des choses en coulisses, c’est clair. L’échec est un nom certes un peu définitif et paralysant, il n’en demeure pas moins qu’il cerne une réalité sans perspective, même si on a coutume de dire que toutes les réussites se sont construites sur des échecs. Eyraud, McCourt décideront bien ce qu’ils veulent, mais je ne vois pas comment nous pourrions repartir avec les mêmes personnes aux manettes. Il y a des limites au management moderne.
 
On se consolera en se disant qu’il y a sûrement des choses plus graves.
 
Je serai ce matin au cimetière St Pierre pour soutenir la famille d’un ami qui a vu disparaître son frère, Bruno, cette semaine. Une crise cardiaque sur une piste de ski, à 51 ans… Bruno était un vrai malade de l’OM comme nous, et d’esprit marseillais. Le ballon nous fait parfois oublier la mort qui rôde. Mais le ballon est surtout une toute petite chose face au grand vide. Mes pensées vont à ceux qui restent et auxquels il va cruellement manquer, surtout à mon ami Jean-Marc que j’embrasse s’il passe par ces lignes.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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