OM – [OLYMPIENS] L’OM DAGUE LES DOGUES…

Hèèè ma fouaaa, on la tient cette victoire contre un gros, et cet accès au podium.
 
Nous repartons heureux du Vélodrome qui était bien garni en cette période de vacances.
 
Kamara titularisé en 6 sur une suggestion de Marius @Mariusteam14 lors du dernier Talk d’Olympiens lundi soir. Félicitons notre ami pour son influence incontestable sur Villas-Boas, car Bouba fît une partie plus que correcte à ce poste et sut faire percevoir une claire différence avec les prestations de son aîné au passé international, Kevin Strootman.
 
Du pressing, de l’engagement, de la volonté, c’est ce que nous aurons enfin eu dans la première mi-temps. Dans le jeu malheureusement, nous avons encore souffert d’un manque d’inspiration mais il faut dire que les lillois n’étaient pas venus pour faire du sentiment, n’hésitant pas à sortir la faucheuse dès lors qu’ils étaient dépassés dans le un contre un. Nous avons assisté à une grosse bataille au milieu, les deux équipes affichant la même volonté de récupération rapide à la perte du ballon.
 
Côté occasion, circulez, y a rien avoir. Les olympiens avaient tiré trois fois sans cadrer. Ce n’était bien heureusement pas mieux côté lillois malgré une possession légèrement supérieure.
 
La deuxième mi-temps reprenait en fanfare. Un coup-franc de Payet relâché par Maignan, récupéré par Kamara qui mettait en retrait à Sanson qui envoyait le ballon au fond des filets.
 
Il y avait une réplique immédiate sur une tête piquée par André que Mandanda sortait sous la barre, ouf.
 
L’OM essayait d’enfoncer le clou mais ça ne passait pas. Les lillois se décidaient à prendre les choses en main, il pouvait y avoir des contres pour nous mais il faudrait résister derrière.
 
À la 64e, Galtier envoyait Osimhen à la place de Rémy.
 
C’était un combat de chaque instant depuis le but mais tout le monde s’arrachait pour protéger la cage de Mandanda, exercice dans lequel Alvaro montrait constamment l’exemple depuis le début du match.
 
Par contre, nous avions parfois tendance à reculer un peu trop, à les prendre moins haut, ce qui pouvait nous exposer.
 
À la 73e, Villas-Boas remplaçait par Bouna Sarr par Radonjic pour mettre de la vitesse et du danger dans les contres.
 
4 minutes plus tard, c’était Lopez qui remplaçait Sanson.
 
À la 79e l’OM faisait le break sur un coup de billard qui se concluait par un csc d’un lillois. La joie était de courte durée, sur un corner, les joueurs de Galtier réduisaient le score. S’ensuivait une échauffourée entre Mandanda et Osimhen, ce dernier prenait un carton, le troisième pour Lille.
 
Plus on se rapprochait du match, plus on commençait dans les tribunes à se caguer de voir la victoire s’envoler en cas d’égalisation lilloise.
 
89e , le coach portugais sortait Rongier qui recevait une ovation pour son excellente partie.
 
90e, Lopez travaillait bien côté gauche et centrait en retrait vers Benedetto mais le ballon lui restait entre les pieds.
 
92e, Osimhen reprenait une volée aux 18m qui partait au-dessus.
 
94e, Lopez récupérait un ballon sur un contre mais il frappait à côté.
 
L’OM tenait et l’emportait. C’était amplement mérité à la suite d’une deuxième mi-temps pleine dans laquelle les marseillais n’ont rien lâché dans une ambiance de folie.
 
Sur deux coups de pied arrêtés, comme deux coups de poignards, l’OM a dagué les dogues pour rester dans l’esprit d’Halloween. Les morts se sont enfin réveillés. Bonjour le podium, nous passons devant nos adversaires du soir.
 
Amavi à fait un beau match, donnant ainsi raison à Zubizareta qui disait il y a quelques jours que c’était un très bon joueur… non, je déconne. Il a pour une fois depuis longtemps fait correctement son job. À lui de se montrer régulier. Mais toute la défense est à féliciter même si Caleta-Car nous fît très peur en première sur une passe en retrait hasardeuse. Rongier, je l’ai déjà souligné doit être mis en avant. Sanson pour son abnégation et son but. Mandanda nous en sort encore une belle aussi.
 
On entendait la chanson de Jean-Michel Aulas, et des « Garcia, on t’encule ». Tout le monde attend les lyonnais de pied ferme.
 
Que c’est bon de gagner.
 
Vive le grand Roger Magnusson !