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OM : Quand Tapie a réveillé les joueurs à Moscou !

Publié le - Mis à jour le
Bernard TAPIE / Jean Louis LEVREAU / Michel HIDALGO - 17.10.1986 - Marseille / Bordeaux - Ligue 1

Marseille est sous le choc depuis dimanche matin, jour du décès de Bernard Tapie, président historique de l’OM. Alors que les hommages se multiplient, Alain Soultanian a rappelé son côté leader …

 

 

Invité sur le plateau de notre émission Débat Foot Marseille, Alain Sloutanian kiné historique de l‘OM entre 1983 et 2021, est revenu sur une anecdote avec Bernard Tapie en 1991, à Moscou :

 

« Ça va ma poule ? »– Soultanian

 

 

« On avait des relations très distantes, on ne blaguait pas ensemble. Mais par contre je me souviens une fois à Moscou en 91, l’année où on va en finale. Je sors fumer une cigarette après le repas, et je vois débouler la voiture de Bernard Tapie. Il me croise et me tape l’épaule en me disant « Ça va ma poule ? Ils sont comment les joueurs aujourd’hui ? ». Je dis rien je fais la mou. Puis il me demande « Tu penses qu’il faut que je leur parle ? Ok c’est bon j’ai compris. » On a gagné 3-1… Il avait le sens de dédramatiser les situations, c’est un art. C’était un patron craint mais respecté… » Alain Soultanian— Source: FCM (05/10/21)

 

Tapie a même été dur dès fois avec moi — Di Meco

 

« La journée a été dure. C’est huit ans de ma vie. On s’attendait à ce qu’il parte, puisqu’on avait des nouvelles pas très bonnes. Moi, j’ai une relation particulière avec lui. Ça a toujours été mon patron. Je l’ai toujours appelé ‘président’, je l’ai toujours vouvoyé. Il a même été dur dès fois avec moi. Il était tellement exigeant que beaucoup de mes copains ont été obligés de partir du club quand lui voulait avancer et qu’il sentait que ça n’avançait plus. Ça aurait pu être mon cas. J’ai une pensée pour son épouse, qui a souvent œuvré pour que je reste, il me l’avait avoué un jour. Je suis parti en conflit avec lui. On ne s’est plus parlé pendant un long moment et on s’est recroisés en vacances en Tunisie. On a repris contact à ce moment-là. J’ai eu beaucoup de chance de croiser cet homme-là et de travailler avec lui. Parce qu’il y a des hommes qui sortent de l’ordinaire et lui en faisait partie. Je n’ai jamais été un de ses fils dans le vestiaire. Mais j’échangeais par texto à la fin. Et on avait une affection particulière l’un envers l’autre, par rapport à ce qu’on a vécu. » Eric Di Meco – source : RMC (03/10/2021)

 

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