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ON VEUT VIBRER !

Publié le - Mis à jour le
December 9, 2020, Manchester, United Kingdom: Andre Villas-Boas manager of Marseille consoles his players during the UEFA Champions League match at the Etihad Stadium, Manchester. Picture date: 9th December 2020. Picture credit should read: Andrew Yates/Sportimage(Credit Image: © Andrew Yates/Sportimage/Cal Sport Media) By Icon Sport - Etihad Stadium - Manchester (Angleterre)

Voilà vé, comme ça va vite ! Au sortir du champ de ruines de la Ligue des Champions, une étape de montagne avec la réception des monégasques.
 
C’est pas Bordeaux, c’est pas Strasbourg, pas Nîmes non plus. C’est un adversaire direct avec des arguments. Une équipe qui a battu le Qatar à domicile.
 

Un adversaire de valeur

 
On a envie de rappeler aux joueurs qu’ils nous doivent une revanche. Sans doute se la doivent-ils surtout à eux-mêmes s’ils ont conservé un peu d’orgueil dans les crampons. C’est bien beau de battre des teams clochardisées de la Ligue 1. Des spectres de l’histoire du championnat. Battre les monégasques ne représente rien d’autre qu’une manière de rester vivant. Que nous resterait-il à espérer si les olympiens se vautraient cet après-midi dans le Vélodrome vide ?
 
Bien sûr, le supporter trouve toujours le moyen de se relancer l’espéreuse, il se projette sur le match suivant la passion chevillée à l’âme, c’est une machine à chimère, le supporter. Mais là, c’est un tournant, un col de moyenne catégorie accessible on l’espère, puisque les cols de 1re catégorie sont hors de notre portée.
 

Quelle animation ?

 
Payet et Amavi sont out. Radonjic aussi mais c’est moins grave. La question essentielle qui se pose se situe autour de la composition et de l’animation que couchera AVB sur son tableau noir.
 
Benjamin Courmes nous a posé la question lors du dernier Débat Foot Marseille à Mourad Aerts et moi. Autant il m’arrive d’avoir des intuitions pas forcément heureuses, mais là… perplexité.
Il tâtonne le coach portugais. Il cherche encore. Et l’absence de Payet ne l’arrange pas forcément alors que le réunionnais donnait dernièrement des signes de retour. Alors comment faire pour que Benedetto confirme le sien ?
 
Il ne m’apparaîtrait pas incongru de placer Germain avec l’argentin devant dans un 4-4-2, avec une volonté d’accompagner les attaques, de mettre du monde dans la surface. Je confiais aussi sur le plateau mes interrogations sur Cuisance dont je n’ai pas encore tout à fait senti quel est le poste idéal. C’est l’autre question. Le coach a-t-il la réponse ce matin ? Sans doute, il me tarde de la connaître.
 
De toute façon, Villas-Boas, est toujours surprenant. Il ne fait jamais l’équipe que tu attends. Il donne des fausses pistes en conférence. Inutile de chercher à le décoder à l’avance.
 

Attaquer enfin

 
Il est certain que le grand chantier reste l’attaque. Comment percuter plus, être dangereux, craint et respecté par les adversaires sans dépendre uniquement de la performance de Thauvin ?
 
Nous attendons de la conviction, une volonté farouche de frapper l’adversaire, de lui faire mal, de le détruire. On veut du sang, on veut vibrer. Nous voulons voir les olympiens aller au bout de leurs idées, sans tergiversation, les doutes laissés au vestiaire. Il faut finir cette année pourrie en beauté. Taper Monaco cet après-midi et Rennes le week-end prochain.
Ainsi doit aller le football à l’OM.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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