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UN MONDE PERDU…

Mis à jour le - Publié le
André Villas-Boas Porto - OM
André Villas-Boas Porto - OM
Andre VILLAS BOAS lors de la défaite 0-2 de l'OM face à Porto

Il y a des soirs où tu as envie d’aller te pendre. Ou de te mettre dans un grand trou. De débrancher tous les écrans, lire et dormir.

Je devrais commenter ici, débriefer, chroniquer, le match de l’OM en Ligue des Champions, la réception de Porto. Finalement, je n’en ai pas le cœur.

Tristesse

À la vérité, je n’ai pu voir que la première mi-temps, de manière fort distraite, sur un péri qui a ensuite été déconnecté. Mais je dois avouer que j’ai laissé aussi ma télé sur l’Équipe 21 pour sa soirée spéciale Maradona. La mort de Diego m’aura affecté au point que ma colère causée par la nouvelle défaite olympienne dans la compétition suprême en est un peu atténuée.

J’étais en fin de journée en train de répéter un texte que je me suis donné pour challenge de faire sur une scène, au moins une fois, une heure et demie tout seul à faire vivre l’histoire folle d’un truand marseillais qui va trouver la grâce, l’absolu, quand un de mes amis m’a appelé pour m’informer de la mort de Diego. J’ai tout arrêté. Plus question de travailler. La peine m’a saisi. Diego avait mon âge, c’était un frère lointain et imaginaire, celui qui portait nos plus beaux rêves de football.

Fanny

Alors bien sûr, le résultat des olympiens ce soir est absolument terrible. Nous sommes Fanny. La Ligue des Champions nous oblige à baiser son cul avant de nous quitter pour un moment, nous ne sommes pas dignes d’elle. Enfin, nous… je pense surtout à cette équipe et de ses dirigeants. C’est la honte. On dépasse Anderlecht. À jamais les premiers dans tous les sens.

La soirée est d’autant plus terrible au spectacle comparé des fulgurances de Diego qui passaient en boucle, dans des ambiances volcaniques, et la triste prestation olympienne sur sa pelouse dans un stade vide. Nous avons ce soir le sentiment d’un monde perdu. On a l’impression que quelque chose est parti qui ne pourrait jamais revenir.

Souhaitons que ce ne soit qu’un moment de faiblesse dans notre vie de supporter, que nous saurons garder la flamme, même si elle vacille. Ce soir, demain, le temps n’est pas à la colère pour moi. Trop de peine pour ça.

Quelle tristesse !

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

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