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OM : ILS M’ONT GONFLÉ…

Mis à jour le - Publié le
Dimitri PAYET of Marseille celebrates his goal during the Ligue 1 match between Olympique Marseille and FC Nantes at Stade Velodrome on November 28, 2020 in Marseille, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) - Orange Vélodrome - Marseille (France)

Voilà vé, retour vers le cauchemar de la Ligue des Champions ! « Cauchemarseille, dans lequel nous nous sentons cauchemerdeux » pourrait écrire l’auteur marseillais Henri-Frédéric Blanc, lequel n’a pas fait une grande carrière dans le football, abandonnant ce noble sport en pupille 1re année car un coéquipier sournois lui avait dérobé une paire de chaussettes toute neuve dans le vestiaire.

 

 

 

La Ligue des Champions qui fût notre sommet et dont nos joueurs se montrent indignes dans tous les aspects du jeu depuis qu’elle a commencé. Nous sommes recordmen des défaites d’affilée dans la compétition. Une balafre qui nous caractérisera toujours, placée à côté de l’Étoile d’Or que jamais personne ne pourra nous enlever. Ce n’est plus une question d’honneur comme l’affirment beaucoup de supporters, c’est trop tard. Une victoire ne rattraperait rien. Et ne me parlez pas d’Europa League.

 

 

Les joueurs m’énervent…

Ne tournons pas autour du pot. Je n’attendais rien du match contre Nantes, c’est pareil pour ce soir. C’est pas l’embellie tardive de samedi contre les canaris de Gourcuff le pacoulin breton qui me fera changer d’état d’esprit. Je suis encore fâché avec cette équipe. Vous savez quoi ? Je les trouve bêtes. Ces gens font un métier incroyable, ils sont payés comme des nababs, et ils ont besoin que les supporters viennent les rappeler à leurs obligations dans le bus qui les emmène au Vélodrome pour vraiment démarrer leur saison. C’est Kamara qui l’a déclaré aux journalistes. Ils ne se disent pas qu’ils ont un contrat à honorer, des obligations de performance devant le public qui les fait vivre, qu’ils ont des choses à gagner au moins pour eux-mêmes. Non. Pas la peine, fada.

 

Alvaro par exemple…

Tu prends Alvaro. Je ne ferai pas ici de critique de football. Mais le mec paie un maillot à un soi-disant supporter qui se ballade dans la boutique officielle du Vélodrome avec celui d’Arsenal. Merde, Alvaro, c’est pas à lui qu’il faut payer un maillot. C’est à celui qui honore le logo et les couleurs. Et si celui-là en possède déjà un, sûrement d’ailleurs, alors fais péter une parka, l’hiver arrive. Offrir un maillot de l’OM à un mec se disant supporter de l’OM qui arbore les couleurs d’Arsenal dans la boutique du stade… Pardon à ceux qui ont trouvé ce geste formidable. Je trouve ça vraiment très con.
A lire aussi : OM – Olympiakos : Les probables titulaires marseillais

Payet…

Et quand tu vois Payet arborer fièrement la même coiffure que son fils… faut vraiment s’emmerder dans la vie pour se donner le temps de faire des couillonnades pareilles. Hein ? Quoi ? Je suis un vieux con ?!? Ben oui. Chez moi, un footballeur doit jouer au football, mettre toute sa vie, sa passion au service de son métier. Tant qu’il ne ramène pas de titre, le reste on s’en branle, ça lui apprendra à garder ses oreillettes quand les supporters lui parlent.

Et le coach, non ?

Je finis sur le coach. Personne ne m’a surpris à le critiquer, à le rendre responsable des mauvais résultats en LDC, de la faiblesse jusque-là du travail offensif, mais quand je l’entends dire, comme en conférence de presse, que son équipe a manqué de chance sur ce plan lors des quatre premières rencontres… voilà que je traverse des abîmes de perplexité.

Il y a donc un match à jouer avec son lot d’incertitudes, sur la composition (de la rotation au milieu ?), la performance, l’intensité, les duels à gagner, l’efficacité. Verra-t-on des signes confirmant leur réveil ? Paraît qu’ils ont eu une prise de conscience, bla-bla-bla… on va voir. Qu’est-ce que vous voulez dire d’autre ? Ils m’ont gonflé.

Tristesse…

Oui, je sais, il est vraiment pas technique ce billet d’avant-match. On fera mieux quand l’enthousiasme sera vraiment revenu, parce que là, ils l’ont glacé pour un moment encore. Sans doute aussi suis-je un peu triste ces temps-ci. Il y a d’abord eu Dominici, puis Secrétin (ben oui, je l’aimais bien), et puis Diego, et enfin mon premier dirigeant-entraîneur, Robert Castagnetta, qui m’a permis, avec ses frères, Michel et Aldo, tout jeune, de disputer mes premiers matchs de championnat, qui m’a remis mon premier maillot, mon premier brassard, Robert notre entraîneur-boxeur nous a quittés. Avouez que ça fait beaucoup.

 

 

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

 

 

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