Football Club de Marseille vous propose de suivre l’actualité des concurrents de l’OM (PSG, Monaco, Lyon, Nice, LOSC, Lens…). L’Olympique Lyonnais, concurrent direct de l’OM, a officiellement échappé à la relégation en Ligue 2, mais les conséquences économiques de cette saison agitée s’annoncent lourdes. Si la commission d’appel de la DNCG a validé le budget présenté par la nouvelle direction, elle a aussi imposé des restrictions strictes : encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation pour l’exercice 2025-2026.
Dans son communiqué, l’OL a remercié la commission fédérale « d’avoir reconnu l’ambition de la nouvelle direction du club, déterminée à assurer une gestion sérieuse à l’avenir ». Une manière à peine voilée pour les nouveaux dirigeants de se distinguer de l’ère précédente incarnée par John Textor. Si certains parlent de plan d’austérité, Michael Gerlinger, le directeur général, a nuancé : « Ce n’est pas un plan d’austérité mais de discipline financière ».
Concrètement, l’OL prévoit de drastiques économies, avec un objectif à terme de réduire sa masse salariale de 160 millions à 60 millions d’euros. La direction a d’ores et déjà soumis à la DNCG une liste de joueurs à vendre cet été, pouvant générer une centaine de millions d’euros. Parmi les joueurs concernés : Nemanja Matic, Duje Caleta-Car, Jordan Veretout, ou encore Malick Fofana et Lucas Perri, deux titulaires importants aux yeux de Paulo Fonseca.
Masse salariale 160M€ à 60M€ !
Malgré la qualification pour la Ligue Europa, la situation financière du club reste préoccupante. Plusieurs joueurs attirent les convoitises, dont Corentin Tolisso, Ainsley Maitland-Niles, Georges Mikautadze et Thiago Almada, dont le prêt gratuit a pris fin le 30 juin. Ce dernier incarne la complexité juridique de certains contrats au sein de la galaxie Eagle Football.
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Le recrutement est désormais fortement encadré : le plafond salarial sera fixé à 200 000 euros brut mensuels, limitant fortement la marge de manœuvre sur le marché. Le centre de formation, pourtant en creux générationnel, devra combler les manques.
Face à cette nouvelle réalité économique, l’OM pourrait profiter de la fragilité de son rival historique pour s’affirmer dans la course à l’Europe. Mais à Lyon, la direction assure vouloir rester compétitive : « On veut refaire cette bataille pour l’Europe la saison prochaine », a promis Michael Gerlinger. L’avenir dira si cette ambition est tenable dans un contexte aussi contraint.
