À l’heure où l’Olympique de Marseille amorce un nouveau cycle, l’avenir de Valentin Rongier semble de plus en plus incertain. Sans tension ni rupture, le milieu de terrain et le club phocéen réfléchissent à une possible séparation, signe que leur collaboration pourrait toucher à sa fin.
Lors de l’émission After Foot du lundi 6 juillet, une question a été posée : quel avenir pour Valentin Rongier à l’OM ? Le chroniqueur Félix Rouah a livré une analyse sans détour :
« Valentin Rongier veut réamorcer un nouveau cycle avec cette orientation de l’Olympique de Marseille. Et donc, l’OM, dans son rôle et avec cette vision, doit juger s’il est pertinent ou non de continuer avec lui. Il ne s’agit pas d’un manque de respect ou d’un jugement sévère sur ses performances futures. Tout le monde s’accorde à dire que Rongier ne va pas exploser d’un coup au point de devenir un joueur qu’il n’a jamais été, malgré ses grandes qualités. »
A lire : Mercato : l’OM tente de se faire prêter cette pépite du Real Madrid !
« L’OM est dans son droit : investir sur un joueur de 30 ans avec un salaire élevé, dans un rôle de complément, ce n’est pas forcément cohérent. Même si Rongier peut apporter davantage, le club pourra trouver un profil plus jeune et plus prometteur, à moindre coût. »
« Dans l’intérêt de Rongier aussi, il faut considérer un autre cycle, peut-être ailleurs. Ce ne sera pas facile pour les clubs de Ligue 1 de l’attirer, mais la rumeur autour du Paris FC prend corps. Et ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée pour lui non plus. Il ne s’agit pas de partir en conflit. Parfois, en fin de cycle, il faut savoir tourner la page. Et pour Valentin Rongier, c’est peut-être le moment. »
Un départ inévitable ?
À l’approche du début de la saison, l’OM et Rongier devront rapidement trancher. Le joueur, capitaine exemplaire et très apprécié du vestiaire, semble ouvert à de nouveaux défis. De son côté, Marseille, sous la houlette de Roberto De Zerbi, pourrait chercher à injecter du sang neuf au milieu de terrain.
Le dossier Rongier s’annonce donc comme l’un des feuilletons de l’été sur la Canebière.