Dans l’After Foot sur RMC, Kevin Diaz est revenu sur une séquence diffusée dans Téléfoot (TF1) le week-end dernier, où Didier Deschamps évoquait pour la première fois, à demi-mot, son avenir après la Coupe du monde 2026. Une sortie brève, mais lourde de sens, qui a suscité de nombreuses réactions.
Lors de l’entretien diffusé par TF1, le sélectionneur des Bleus a été interrogé sur une éventuelle année sabbatique après le Mondial. Sa réponse a été claire : « Non », a-t-il lancé sans hésitation, avant d’ajouter, relancé sur la possibilité d’un retour en Ligue 1 : « Je ne m’interdis rien. » Une phrase lourde de sous-entendus, interprétée par beaucoup comme une ouverture à un retour sur un banc de club.
Deschamps n’envisage pas de pause après 2026
Face à une nouvelle question sur d’éventuels contacts avec des clubs français, Deschamps a esquissé un sourire avant de répondre « non », tout en levant les yeux au ciel. Une attitude que Kevin Diaz a immédiatement relevée : « Il a fait une moue un peu gênante, comme pour dire qu’il n’était pas totalement sincère. »
Le consultant estime que cette réaction en dit long sur la réflexion personnelle du sélectionneur : « Quand on connaît Deschamps, on sent qu’il réfléchit déjà à la suite. »
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Un retour en Ligue 1, entre curiosité et défi ?
Dans son analyse sur RMC, Kevin Diaz a développé : « Bien sûr que ça me plairait de voir Deschamps en Ligue 1. Avec Monaco, avec Marseille, il a déjà prouvé. Mais la Ligue 1 de 2025, ce n’est plus la même. »
L’ancien joueur évoque une évolution profonde du football français, marqué par l’arrivée de techniciens modernes tels que Roberto De Zerbi, Luis Enrique ou encore Pierre Sage. « Je veux voir Deschamps au quotidien, voir comment il s’adapterait à cette nouvelle génération d’entraîneurs, à la périodisation tactique, au travail avec les GPS et les cellules de performance. »
Pour Diaz, l’enjeu dépasse la simple curiosité : il s’agit d’un véritable test pour le champion du monde 1998. « Le métier d’entraîneur a changé. Le football aussi, surtout pour les coachs. Les exigences, la communication, la pression médiatique, tout est différent. »
S’il estime que Deschamps a déjà tout gagné avec les Bleus, Kevin Diaz ne ferme pas la porte à une nouvelle aventure : « C’est son kiff. Il aime ça. Et à 57 ans, il n’est pas vieux. »