Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria, s’est exprimé sans détour sur sa politique de recrutement et les résultats du mercato marseillais. Invité du podcast Business of Sport, le dirigeant espagnol a livré une analyse lucide sur la complexité du marché des transferts et la difficulté à juger objectivement le succès d’un joueur.
Un bilan mesuré du recrutement marseillais
Après avoir évoqué les coulisses du transfert de Mason Greenwood à l’été 2024, une opération majeure pour l’OM, Pablo Longoria a été interrogé sur sa propre évaluation en tant que président et responsable de la stratégie sportive du club. Sa réponse, empreinte d’humilité, illustre sa vision pragmatique du football moderne.
« Je pense qu’il y a plus de positif que de négatif, disons autour de 60%-40%, ça me paraît un bon ratio. Au final, tu travailles avec du capital humain, des émotions, beaucoup de choses. Psychologiquement, tout le monde n’est pas fait pour réussir dans tel ou tel club. Il n’y a pas de bons ou mauvais joueurs, certains sont bons dans un contexte et certains mauvais pour le même contexte », a confié le président marseillais.
Une déclaration qui met en lumière la complexité du recrutement à haut niveau, où les statistiques, la personnalité et l’adaptation au contexte sont tout aussi importantes que le talent pur.
A lire : Mercato : Tenté par l’OM en 2024, au PSG en 2026 ?
Certains sont bons dans un contexte et certains mauvais pour le même contexte
Avec Roberto De Zerbi sur le banc et un effectif remodelé, l’OM semble avoir trouvé une cohérence entre ses ambitions sportives et ses choix de recrutement. Si Longoria admet une marge d’erreur, il revendique une méthode basée sur la réflexion, la donnée et la compréhension du facteur humain.
Un message clair : à Marseille, la réussite du mercato ne se mesure pas uniquement en pourcentage, mais dans la capacité à construire un projet durable et cohérent.