Dans l’After Foot sur RMC, le journaliste Florent Gautreau a analysé la situation actuelle de l’OM en ciblant un point précis. Selon lui, l’équipe manque de sécurité, de repères et de stabilité, un problème directement lié aux choix répétés et aux ajustements permanents de Roberto De Zerbi.
Depuis son arrivée à Marseille, Roberto De Zerbi a imposé son style, ses idées, ses principes. Mais pour Florent Gautreau, tout n’est pas encore en place, loin de là. Le journaliste estime que le coach italien a trop souvent changé son système, ses animations offensives et même la hiérarchie interne, créant un climat où les joueurs ne savent pas toujours où se situer.
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Selon lui, cette incertitude se lit dans le jeu : certaines rencontres, dit-il, « l’OM a décidé de ne pas jouer », une phrase forte quand on connaît l’identité que les supporters attachent au club. Gautreau insiste : ce n’est pas une question d’aimer ou non l’entraîneur, mais de ressenti. « Il y a des coachs qui, à un moment, ne se sentent pas en sécurité. Et les joueurs le sentent. »
L’OM embêté par ses blessures ?
🗣️ Florent Gautreau : “Il faut que De Zerbi transmette plus de stabilité et de sécurité à ses joueurs.” #RMCLive pic.twitter.com/mrU2hVJcEO
— After Foot RMC (@AfterRMC) November 20, 2025
Pavard, symbole d’un collectif pas encore stabilisé
Au cœur de l’analyse, un nom revient : Benjamin Pavard. De Zerbi a évoqué sa sensibilité, sa difficulté à digérer certaines erreurs. Gautreau se dit surpris : comment un joueur passé par le Bayern, l’Inter et l’équipe de France pourrait-il perdre à ce point ses moyens à Marseille ?
Pour lui, le souci ne vient pas du défenseur en lui-même, mais du cadre dans lequel il évolue. Le recrutement est pourtant cohérent : des joueurs censés pouvoir encaisser la pression, comme Kondogbia, Medina, Aguerd ou Balerdi. Des profils solides, expérimentés. Mais encore faut-il leur donner un environnement clair. Il estime qu’aujourd’hui, Pavard n’est « pas sécurisé ». Le message d’excuse du joueur après ses erreurs lui semble révélateur d’un malaise. « À l’OM, quand t’as cette carrière, tu dois montrer que t’es costaud », glisse-t-il.
Le journaliste pointe alors ce qui manque : continuité, repères, constance. « Il faut que De Zerbi transmette moins de nervosité et plus de stabilité. » Selon lui, l’OM doit retrouver une équipe presque type, une défense identifiée, une animation offensive fixe, quelque chose qui rassure les joueurs et leur permette de performer sans douter.
Car sur les grands rendez-vous, rappelle-t-il, l’OM « a cédé des choses qui ne sont pas l’OM ». Et tant que cette stabilité n’est pas retrouvée, les interrogations continueront d’habiter le vestiaire comme le terrain.