Accrochés par le Mali (1-1) vendredi soir, les Lions de l’Atlas ont laissé une impression mitigée. Dans l’After Foot, Walid Acherchour a pointé un jeu trop prévisible et averti. Le Maroc devra changer s’il veut aller loin dans sa CAN.
Le Maroc avait l’occasion de frapper un grand coup et de valider rapidement sa qualification. Au final, il a dû se contenter d’un match nul face au Mali (1-1), dans une rencontre fermée, hachée et marquée par deux penalties transformés. Les hommes de Walid Regragui avaient pourtant pris l’avantage juste avant la pause grâce à Brahim Diaz, mais ils n’ont jamais réussi à vraiment prendre le contrôle du match par la suite.
Sur le terrain, la frustration était visible. Des joueurs comme Azzedine Ounahi ou Neil El Aynaoui ont eux-mêmes reconnu leur déception de ne pas avoir su conserver l’avantage et valider leur billet pour les huitièmes dès le deuxième match. Mais cette frustration, elle était aussi très présente du côté des observateurs. Et sur RMC, Walid Acherchour n’a pas mâché ses mots.
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Un jeu « trop caricatural »
Dans l’After Foot, le consultant a livré une analyse très directe du jeu marocain. Pour lui, cette équipe n’a rien montré de nouveau face au Mali. « C’est trop caricatural », a-t-il lâché. Dans son regard, le plan offensif était toujours le même : « Sur la première heure de jeu, ils donnaient la balle à Brahim Diaz pour qu’il fasse la différence, ou aux latéraux pour faire des centres. C’est trop lisible.»
🇲🇦❌ @walidacherchour : “Le jeu du Maroc est trop caricatural. Sur la première heure de jeu, ils donnaient la balle à Brahim Diaz pour qu’il fasse la différence, ou aux latéraux pour faire des centres. C’est trop lisible.” pic.twitter.com/z7uUCWqkhc
— After Foot RMC (@AfterRMC) December 26, 2025
Un jeu trop stéréotypé, trop facile à lire pour une équipe malienne venue clairement pour fermer le jeu et casser le rythme. Acherchour reconnaît que le Mali a très bien défendu, mais rappelle que c’est exactement ce qui attendra le Maroc tout au long de la compétition. « Ça va être ça à chaque match », prévient-il. Et plus inquiétant encore, malgré les changements et les entrants, il a trouvé le Maroc de moins en moins impactant à mesure que le match avançait, alors même que le Mali prenait confiance.
Pour le consultant, ce nul doit servir d’alerte. Le Maroc reste maître de son destin, mais devra clairement proposer autre chose. Avec peut-être le retour d’Achraf Hakimi, les Lions de l’Atlas sont attendus lundi face à la Zambie pour valider leur qualification et, surtout, montrer un visage plus inspiré avant la phase finale.