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OM – [OLYMPIENS] EMPÊGUE-TOI LA FACTURE OÙ JE PENSE !!!

Publié le - Mis à jour le

Hèèè ma fouaaa, voilà un putain qué bon dimanche à vivre !
 
Nous voilà reposés par la vertu du pont de la Toussaint et de la résurrection olympienne.
 
« Ce soir, nous saurons » avais-je titré hier matin, pressé de connaître la fin du suspens autour d’un match que nous attendions avec impatience.
 
Notre équipe amorphe, si friable et sans caractère, semble être revenue d’entre les morts pour paraphraser le titre du roman de Boileau et Narcejac qui inspira Vertigo, le film d’Alfred Hitchcock.
 
Le jeu olympien ne nous a certes pas mené au vertige, mais nous eûmes le plaisir de voir des joueurs décidés à combattre, à presser, à gratter et monter à l’assaut. Ce fût d’autant plus difficile que les lillois jouèrent les costauds, plus prompts à détruire qu’à nous faire comprendre pour quelles raisons ils nous devançaient jusque-là. Car les hommes de Christophe Galtier ne nous auront rien montré et malgré leurs deux buts un peu casquette, les marseillais ont mérité leur victoire.
 
Le retour d’Alvaro a fait beaucoup de bien par son impact. Il diffusa son caractère à l’ensemble de l’équipe. Amavi lui emboîta le pas, et devant, le milieu au cœur du combat ne lâcha rien car ce fût longtemps très accroché dans cette zone du terrain. Rongier fût remarquable d’activité, d’allant, de réactivité, de disponibilité. Il reçut une ovation méritée au moment de sortir.
 
Nous ne serons pas restés longtemps sur le podium, au moins sommes-nous ce matin assis sur le strapontin. Mais le résultat des lyonnais victorieux à la dernière minute de leur match à Toulouse donne, s’il en était besoin, une charge supplémentaire sur le match de dimanche. La victoire de l’OM face à Lille ne procure aucun gage de réussite pour la prochaine réception des hommes de Jean-Michel Aulas (lequel eut droit à sa chanson en fin de match) mais elle permet d’entretenir un espoir raisonné pour un match à 6 points chargé d’enjeux, mais nous aurons le temps d’en reparler. Possible d’ailleurs que je publie un billet par jour cette semaine, un peu à la demande mon ami Jacques, un de mes vieux compères du Virage Sud qui me lit au petit-déjeuner.
 
Les tifos sur le terrible anniversaire de l’écroulement des immeubles de la rue d’Aubagne furent magnifiques et touchèrent les citoyens marseillais au-delà des supporters. Nous ne pourrons jamais oublier cette grosse tâche rouge sur le cycle des mandatures Gaudin dont nous sommes heureux du prochain achèvement. Les dernières ont fait très mal à la ville.
 
De son côté, la victoire contre Lille, a évité à la direction la fureur des supporters qui auraient été promptes à se manifester en cas de résultat contraire. Quelques « Eyraud, on t’encule » ou « Direction démission » fusèrent à la reprise et un peu à la fin mais l’euphorie des trois points emporta tout.
 
Il y avait pourtant de quoi se montrer furieux avec cette ignoble facture envoyée par le club au Commando Ultra pour de prétendues dégradations dans leur partie de virage. On a jamais vu ça, on marche sur la tête. Le président qui a fondu 200 millions d’euros veut mettre à l’amende le plus vieux club de supporter, celui qui enclencha ce oaïe incroyable qui fonde notre particularité et qui a essaimé dans tout le stade. Je suis tenté bien entendu de dire à Jacques-Henri Erreur de s’empêguer sa facture où je pense.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Vous trouverez ci-dessous le lien vers le billet à chaud publié juste après le match :

OM – [OLYMPIENS] L’OM DAGUE LES DOGUES…


 
 

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