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ASM – OM // Les Notes de FCM : Benedetto, superstar !

Publié le - Mis à jour le
Dario BENEDETTO of OM celebrates

L’Olympique de Marseille s’offre une troisième victoire consécutive en allant gagner à Monaco au terme d’un match spectaculaire (3-4). 

 

 

Retour sur les prestations individuelles avec Les Notes de FCM.



 

LES JOUEURS

 

 

S.Mandanda : 5,5/10

 

Pas aidé mais loin d’être inutile…

 

Le capitaine olympien a encaissé trois buts mais sa responsabilité n’est engagée sur aucun des trois. Le premier est un penalty parfaitement tiré par Ben Yedder, le troisième un coup de fusil à 10 mètres de Keita Baldé et il manque clairement de réussite sur le second malgré une sortie qui aurait pu faire mouche. Il n’a pas baissé la tête comme cela lui arrivait si fréquemment l’an dernier et a continué à faire preuve de dynamisme et d’autorité dans ses interventions. À la 77′, il est l’auteur d’une double parade qui permet à son équipe de conserver les trois points. 

 

 

 

B. Sarr : 4,5/10

 

De la vitesse, de la détermination mais beaucoup d’approximations…

 

On ne peut pas reprocher à Bouna Sarr son état d’esprit impeccable et son envie inébranlable d’aller de l’avant tout en restant au maximum au contact du remuant Gelson Martins. On peut par contre lui reprocher ses multiples centres ratés et ses duels perdus naïvement face au portugais. Il a très souvent été trouvé seul sur son côté mais n’a que trop rarement trouvé de partenaires dans la surface. Comme souvent avec Bouna, les intentions sont les bonnes mais la réalisation finale…

 

B.Kamara : 4/10

 

Une erreur qui gâche tout…

 

C’est cruel mais le sport de niveau est ainsi fait qu’il ne pardonne (normalement pas) d’erreurs aussi grossières que la main dont le jeune marseillais s’est rendu coupable à la 16′. Tout son bon travail jusque là face à Slimani s’est alors éclipsé face à ce cadeau fait à Ben Yedder sur un mouvement mal contrôlé. Ses partenaires ont fait le nécessaire derrière pour faire oublier cet écart de jeunesse et il a bien participé à l’effort collectif en seconde période. Mais n’empêche, cette main continue d’éclipser le reste de son match. C’est aussi ça l’apprentissage du haut niveau…

 

A. Gonzalez : 5,5/10

Le patron certes mais le patron d’une défense qui en a quand même encaissé trois ! 

 

Comme Mandanda, sa responsabilité n’est engagé sur aucun des buts encaissés par l’OM hier soir mais il n’a pas pu tout compenser et a par moment lui aussi pris les vagues monégasques. Il aura, avec Kamara, livré un rude duel face à Slimani durant tout le match. S’il a beaucoup dégagé, il a aussi plus usé de son jeu long (5 long ballons sur 8 arrivés à destination), fait preuve de beaucoup de propreté dans ses transmissions (95% de passes réussies) et apporté une présence physique bienvenue dans la surface adverse sur coup de pieds arrêtés. Toujours intéressant même dans un scénario comme celui d’hier. 

 

 

J.Amavi : 4/10

 

Sa passe décisive embellit son match médiocre…

 

À la 66′, il s’applique parfaitement sur son centre à ras de terre pour servir Dario Benedetto pour le 2-4. Malheureusement dix minutes plus tard, il joue au plot sur un débordement de Bakayoko qui aboutira au 3-4. Jordan Amavi a donc alterné le bon par moment, comme cette roulade à la 29′, avec son n’importe quoi habituel, la roulade étant suivie d’un débordement enflammé… en touche. Quelques bonnes percées mal conclues contrastent ainsi avec une flopée de centres ratés (3). Bref, ce n’est toujours pas ça mais espérons que cette passe décisive lui fasse du bien…

 

 

K. Strootman : 2,5/10

Constamment dépassé et coupable…

 

Le néerlandais a vécu un véritable calvaire sur la pelouse de Louis II. Mis à part son centre décisif à la 41′, il a à peu près tout raté. L’action du second but monégasque est un symbole de son match. Magistralement effacé à l’origine de l’action par Gelson Martins, il fait l’effort pour se replacer mais est trop court pour intercepter la passe de Slimani à destination de Ben Yedder (26′). Deux fois battus sur une même action en moins de dix secondes… Il est également coupable sur le troisième but monégasque où il se fait effacer avec une facilité déconcertante par Bakayoko (76′). Un match raté où sa combativité n’aura pas camoufler ses limites dans les duels. 

 

 

M.Sanson : 6/10

Le meilleur match de sa saison et pourtant ça avait mal commencé !

 

Il a débuté le match dans son habituel costume d’Anonymous errant au milieu de terrain mais il n’est cette fois-ci pas resté dans l’ombre. Sans qu’il rayonne sur l’entre-jeu, il a enfin été possible de le remarquer dans des combinaisons, dans des duels après la demi-heure de jeu. Son bon centre à la 39′, dévié par Germain, aboutira par exemple au but qui aura relancé toute son équipe. Il est sorti de sa coquille au fil du match et aura su se montrer véritablement utile sur la durée pour la première fois de la saison.

 

M.Lopez : 5 /10

Mobile mais longtemps ineffectif…

 

Alors certes il a beaucoup bougé, beaucoup demandé le ballon mais ses transmissions derrière n’aboutissaient pas à grand chose. Malgré son physique gringalet, il n’a pas eu peur d’aller au contact avec le costaud Bakayoko. Tout cela était largement insuffisant… Il y eut tout de même une période de mieux au retour des vestiaires lors de laquelle ses passes allèrent vers l’avant et furent à l’origine des deux buts de son équipe. À la 61′, c’est lui qui donne un ballon à Payet qui construit ensuite seul l’essentiel de son but puis à la 66′, il ouvre parfaitement pour Amavi dans l’espace. Ce sont ce genre de passes que l’on attend désormais du métronome marseillais encore trop timide hier soir…

 

 

D.Payet : 5,5/10

Un but et puis c’est tout…

 

À gauche ou dans l’axe Payet peut toujours avoir cet éclair de génie qui change le cours d’un match. Il l’a eu hier soir à la 61′ pour offrir l’avantage à son équipe sur une bonne frappe à l’entrée de la surface de réparation. Autrement le réunionnais n’a pas eu un rayonnement suffisant dans la création (2 passes clés seulement) et n’a, bien sûr, pas servi à grand chose défensivement. Ce but sauve son match mais on en attend toujours plus de lui notamment sur les coups de pieds arrêtés… Le minimum syndical ne suffit pas. 

 

V.Germain : 6,5/10

Un soldat, avec ses limites, mais utile au collectif…

 

Valère Germain a tenu son rang hier soir à la droite de l’attaque marseillaise. Discipliné, il a proposé des relais à l’intérieur à Bouna Sarr pour lui ouvrir le couloir qu’il fermait bien en phase défensive (4 tacles, 3 dégagements). Certes, il ne sera jamais le plus rapide (repris à la course par Golovine à la 14′) ni le meilleur centreur du monde (1′) mais il ne se relâche jamais. Comme lorsqu’un ballon traîne dans la surface de réparation à la 41′. Il est là pour le pousser au fond. Ou lorsqu’il semble avoir perdu un ballon en attaque, il continue son effort pour le transmettre du bout du pied à Lopez (61′) avant que Payet ne transforme le tout en but. Loin d’être phénoménal mais il a au moins le mérite, dans cette position, d’être utile.  

 

D.Benedetto : 8/10

Le meilleur avant-centre à l’OM depuis le début du Champions Project…

 

Grantatakan ou pas, Dario Benedetto est en tout cas un excellent joueur de foot au flair assuré lorsqu’il s’agit de trouver le chemin des filets. Plus que ses deux buts et son placement habile encore mis en valeur, l’argentin offre un surplus d’âme à cette équipe. Comme lorsqu’il faut dégager un nombre incalculable de ballons de la tête au premier poteau sur corner monégasque puis suivre jusqu’à l’autre bout du terrain en cas de contre. Il fait les efforts, respire la sérénité technique et marque des buts. Quatre buts sur ces trois derniers matches, l’OM s’est trouvé un goleador. 

 

 

LE COACH

 

 

André Villas-Boas : 7/10

 

Le portugais fait avec ce qu’il a sous la main et pour le moment, il fait bien.

 

Si Strootman a souffert, que Germain représente surtout une solution temporaire à droite et Payet, un poids mort par moment à gauche, Villas-Boas continue d’appliquer son organisation et les idées de jeu qui en découlent. Il n’en change pas aux premières contrariétés comme lorsque son équipe a encaissé deux buts contre le cours du jeu hier soir à Louis II. 

 

S’il parvient à définitivement ranimer footballistiquement parlant Sanson et Lopez, AVB pourrait vraiment tenir quelque chose d’intéressant sur la durée. 

 

 

 

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