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ASSE – OM // Les Notes de FCM : Benedetto et Alvaro, encore, Strootman, enfin ?

Publié le - Mis à jour le
Alvaro Gonzalez of Marseille celebrates the victoryduring the Ligue 1 match between Olympique Marseille and AS Saint-Etienne at Stade Velodrome on September 1, 2019 in Marseille, France. (Photo by Alexpress/Icon Sport)

L’Olympique de Marseille s’offre une seconde victoire consécutive cette saison en faisant tombant l’ASSE au Vélodrome (1-0). 

 

 

Retour sur les prestations individuelles avec Les Notes de FCM.



 

LES JOUEURS

 

 

S.Mandanda : 6/10

 

Difficile à noter…

 

Les stéphanois ne se sont pas réellement procurés d’occasions franches. Ou lorsqu’ils le firent, Strootman et Sakai se substituèrent à Mandanda pour écarter le danger (56′, 63′). Il est tout de même bien présent sur une frappe à angle fermé de Bouanga en fin de match (81′) et s’était fait peur sur un ballon qu’il cafouille un peu sans conséquence (78′). Disons que malgré tout, il a inspiré une certaine assurance sur les prises de balles qu’il a eu à faire (centres et coups de pieds arrêtés). 

 

 

H.Sakai : 5/10

 

Toujours pas le meilleur Hiroki-sama mais du mieux…

 

Le japonais semble plus distrait en ce début de saison qu’il ne le fut sur ses trois exercices précédents. Peut-être que l’assimilation complète des consignes de Villas-Boas lui demande un certain temps d’adaptation ? Toujours est-il qu’il a encore laissé des espaces conséquents sur son côté mais aussi complètement foiré une passe simple qui a abouti à une occasion stéphanoise (63′). Cependant en mettant toute sa combativité dans la balance, il est parvenu à rattraper lui-même ses petits oublis. Offensivement, il semble beaucoup plus actif qu’Amavi à l’opposée et propose constamment des solutions à Sarr. Encore en rodage…

 

B.Kamara : 6/10

 

Du propre, du satisfaisant…

 

Après deux premiers matches fébriles, Bouba Kamara est lui aussi en train de monter en gamme. Pas encore dans le récital technique , il s’est contenté d’être propre et agressif (dans le bon sens du terme) dans ses interventions. Pas vraiment mis en difficulté par les attaquants stéphanois, à part sur une action lors de laquelle Bouanga le devance (81′), il a touché tout de même 65 ballons et réussi 96% de ses passes (dont 4 passes longues sur 5).

 

A. Gonzalez : 7/10

 

Le Vélodrome l’a adopté ! 

 

Lorsque à la 90′, il tacle virilement Khazri, il a fait rugir de plaisir tout le stade et mis un point final de toute beauté à son opération séduction. Alvaro Gonzalez est là pour défendre, pour passer devant son attaquant sans jamais lésiner sur les contacts et ça, ça plait aux marseillais. Il a encore démontré qu’il était affûté physiquement, déterminé psychologiquement et intelligent tactiquement. Trois tacles, trois interceptions et cinq dégagements : des stats qui reflètent un travail propre ne s’embarrassant pas non plus de mondanités superflues.

 

J.Amavi : 3,5/10

 

L’embellie n’aura pas survécu à la fin de l’été…

 

Alors que le latéral gauche semblait plus sérieux et appliqué défensivement depuis la reprise, il est retombé dans ses travers sur ce match. Khazri l’a tout d’abord martyrisé en fin de première mi-temps avant que l’ex-niçois ne passe à un millimètre de l’expulsion suite à un tacle injustifié et très dangereux à la 66′.  Du Jordan Amavi dans le texte. Il ne passe pas loin de tout effacer et de s’offrir un rebond lorsque sa frappe, sur un malentendu, faillit finir dans les cages de Ruffier (86′). Malheureusement, elle ne finit pas dans les buts stéphanois. Et ne reste plus donc que l’impression générale de destruction de l’équilibre collectif par ses actes isolés…

 

 

K. Strootman : 6,5/10

Gueulard et intelligent…

 

Enfin le Strootman, patron de vestiaire que l’on nous avait vendu à son arrivée. Sans être particulièrement dans la lumière, le batave a donné de la voix, s’est positionné de manière adéquate afin de faire avancer le jeu, avec ballon et combler les trous, sans ballon. Sa détermination dans les duels a été une boussole pour ses partenaires. Bien sûr, il lui reste du déchet, quelques tacles mal maîtrisés, trop de sécurité dans son jeu de passes mais on sent enfin sa présence sur le terrain. On parvient même à comprendre l’intérêt de l’avoir sur le terrain en fait… Une vraie bonne nouvelle. 

 

 

M.Sanson : 4/10

Un Anonymous qui a ôté son masque le temps d’une passe dé’…

 

L’utilité de Sanson dans le onze olympien continue de prêter à confusion. À quoi sert-il ? Il a commencé par beaucoup courir dans le vide et être peu touché par ses partenaires. Puis à la 33′, il a la chance de se retrouver embarqué dans l’action qui amène le seul but du match. Passeur décisif, il sortit alors la tête de l’eau pendant quelques dizaines de minutes.  De bonnes projections dans la surface de réparation, un ou deux contrôles orientés, des passes rapides puis… À nouveau porté disparu au retour des vestiaires ! Il n’accélère jamais le jeu, ne prend pas d’initiatives, il doit être poussé, être mis dans un environnement favorable pour exister. Embêtant pour un joueur censé être dans la force de l’âge (25 ans) facturant plusieurs centaines de matches pros…

 

M.Lopez : 5 /10

Toujours pas convaincant mais entreprenant…

 

Trop sur la retenue, il n’a pas suffisamment été vers l’avant et n’a pas pris les rênes du jeu olympien qui lui tendait pourtant les bras. Il a malgré tout tenté d’impulser des pressings hauts, mis quelques tampons aux milieux stéphanois et ne s’est jamais planqué lorsqu’il fallut donner des solutions à ses défenseurs. Le problème est qu’il n’a jamais provoqué la moindre étincelle créatrice et s’est contenté de bien faire des choses sécurisées. Zéro dribble, zéro passe clé, zéro dribble réussi… Insuffisant. 

 

 

D.Payet : 3,5/10

Un Payet pas inspiré donc inutile…

 

Prendre le risque d’aligner Dimitri Payet, c’est prendre le risque de tomber sur un mauvais jour du réunionnais. Comme ce dimanche 1er Septembre. Malgré un important flot de munitions sur coup de pieds arrêtés, il n’a pratiquement jamais apporté le danger sur ses phases. Dans le jeu ? Sans aucune tonicité et avec le repli défensif d’un joueur retraité, il n’a eu aucun impact sur le match. À gauche ou dans l’axe, Payet aurait sans doute été mauvais hier soir… 

 

B. Sarr : 5/10

Une dynamite qui n’explose jamais…

 

Il a apporté un dynamisme non négligeable dans le couloir droit de l’OM. Avec lui, au moins, il y a des appels, de la tonicité, du mouvement sur son aile. C’est après que ça se complique lorsqu’il faut passer le dribble létal ou ajuster le centre qui fait la différence. Malgré toute sa bonne volonté et son engagement, ses limites techniques viennent constamment tout gâcher. Il a le mérite d’animer le match mais n’a jamais montré le niveau d’un titulaire en attaque depuis son arrivée au club.  

 

 

D.Benedetto : 7,5/10

Sans lui, l’OM ne gagne pas…

 

Il semblait être le seul olympien capable de gestes spontanés dimanche soir. Alors que tous ses partenaires jouent la peur au ventre, l’argentin apporte de la hargne pour récupérer le ballon et de l’audace pour l’utiliser. Il est au départ et à la fin de l’action amenant le but (33′), ce qui prouve l’étendu de son répertoire. Il peut faire jouer les autres sans pour autant déserter la surface de réparation. Il a également démontré au Vélodrome que techniquement, ce n’était pas un peintre (13′, 21′, 58′). Sorti sous une standing ovation méritée, espérons qu’il s’agisse de la première d’une longue série…

 

LE COACH

 

 

André Villas-Boas : 6/10

 

Il ne peut pas encore faire ce qu’il veut dans le jeu mais commence à engranger des points donc du temps pour travailler. 

 

Avec un Gustavo sur le départ, un Thauvin qui revient tout juste de blessure, Villas-Boas doit encore improvisé dans son onze. Il l’a dit après le match, ce n’était pas forcément satisfaisant dans la projection vers l’avant. Il le sait mais il doit également voir que son équipe change complètement de visage dès que les événements tournent un minimum en sa faveur… Défensivement, l’édifice n’est plus brinquebalant. 

 

Ces deux victoires lui offrent un premier socle de travail solide. Benedetto et Alvaro ont apporté de l’air frais à une équipe un peu asphyxiée, atrophiée, apeurée.

 

 

 

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