Aves deux défaites en deux matchs du Gabon à la Coupe d’Afrique des Nations. Walid Acherchour n’a pas caché sa déception dans l’After Foot, évoquant une sortie ratée et possiblement la dernière compétition internationale de Pierre-Emerick Aubameyang.
Battue d’abord lors de son match d’ouverture, la sélection gabonaise s’est ensuite inclinée 3-2 face au Mozambique, scellant quasiment une élimination dès la phase de groupes. « Énorme déconvenue », lâche Walid Acherchour, rappelant que le Gabon arrivait pourtant avec une dynamique positive après des qualifications réussies et une campagne d’éliminatoires à la Coupe du Monde conclue par une défaite en barrages face au Nigéria de Victor Osimhen .
Malgré un but inscrit par Pierre-Emerick Aubameyang, le contenu n’a jamais été à la hauteur. « On l’a vu, il a marqué, mais il a aussi croqué quelques occasions », souligne le consultant, mettant en avant une équipe incapable de concrétiser ses temps forts. Il insiste également sur le contraste entre les attentes et la réalité du terrain. « Tu te dis comment ils ratent ça », confie-t-il, évoquant les nombreuses situations manquées et le manque de maîtrise collective, notamment lors de la première période face au Mozambique.
🔴 @walidacherchour sur l’élimination du Gabon : “Énorme déception. Le match qu’ils nous pondent contre le Mozambique, c’est une honte. C’est sûrement la dernière d’Aubameyang, donc c’est une triste fin.” pic.twitter.com/LVCyECdqC4
— After Foot RMC (@AfterRMC) December 28, 2025
Aubameyang, leader offensif mais symbole d’une fin de cycle
La prestation contre le Mozambique reste, pour Walid Acherchour, difficile à digérer. « Le match qu’ils nous pondent, c’est une honte », tranche-t-il, pointant des largesses défensives et une équipe en grande difficulté dès les premières minutes. Mené logiquement à la pause, le Gabon n’a jamais réussi à imposer son jeu. « Il n’y a pas d’occasion, c’est opération porte ouverte derrière », résume-t-il sans détour.
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La réduction du score du Marseillais a bien tenté de réveiller l’équipe. « Ils ont essayé de sonner la révolte avec le but d’Aubameyang, mais ça n’a pas suffi », constate le consultant. Pour lui, cette élimination marque surtout la fin d’une génération. « C’est sûrement peut-être la dernière d’Aubameyang », avance-t-il, évoquant « la fin d’un cycle » pour une sélection vieillissante, avec une moyenne d’âge élevée et peu de profondeur d’effectif.
Pour Acherchour, cette situation est une surprise : « Moi, je voyais le Gabon au moins en huitièmes, sans trembler », explique-t-il, estimant que cette contre performance est un échec majeur. Pour Pierre-Emerick Aubameyang, cette CAN pourrait laisser l’image d’un leader combatif, mais isolé, symbole d’une sélection arrivée au bout de son histoire. Malgré tout, les Gabonais affronteront mercredi la Côte d’Ivoire pour tenter d’arracher une victoire qui pourrait donner un infime espoir de qualification. La tâche ne s’annonce pas si simple pour PEA et ses coéquipiers.