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Ce soir l’OM existera en Europe…

Mis à jour le - Publié le

L’Olympique de Marseille est en train de rater sa saison dans les grandes largeurs mais ce soir, il existera en Europe, dans les derniers tours d’une compétition européenne face à un club historique cherchant lui aussi à résister à la rétrogradation continentale…

 

Nous sommes à Lisbonne, non dans la banlieue de Lisbonne, à Seixal.
Face à la Benfica Academy et à cet aigle déployant fièrement ses ailes sur ce ballon old school et ce motto “e pluribus unum”.
Ça, c’est un logo, ça c’est une histoire.
C’est autre chose que ces logos minimalistes qui pop de partout. Les J, les N, les L tracés avec deux lignes…
Non là il s’agit du Benfica “e pluribus unum”. Autre chose.
Il prend de la place ce symbole, sur le fronton du camp d’entraînement donc, où se tenait la conférence de presse du club lisboète, mais aussi sur les poitrines de Roger Schmidt et Florentino venus représenter cette institution en conférence de presse. Cet aigle, il est gravé dans l’architecture de la ville, comme un élément du décor.

 

Benfica, c’est quelque chose même lorsqu’ils ratent leur saison comme en 2023/24.
Vous décrire Benfica en une minute, c’est dur, explique Roger Schmidt. Avant de venir ici, quelqu’un m’a dit si tu veux connaître ce qu’est Benfica, il faut faire partie de Benfica. C’est vraiment vrai. C’est un grand club de l’extérieur mais de l’intérieur, c’est encore plus. C’est beaucoup d’émotions, de passion, d’amour, de football… Pas seulement dans la ville mais dans tout le pays. Il a un rôle fort à jouer au Portugal et c’est pour ça qu’on fera de notre mieux demain (ce soir).

 

 

« L’OPPOSITION DE DEUX CLUBS HISTORIQUES ! »

 

Au milieu des décisions au timing catastrophique de la préfecture des Bouches-du-Rhône concernant la gestion de ses supporters, l’Olympique de Marseille avait lui donné rendez-vous à la presse dans un autre lieu mythique lié à ce club : le stade de la Luz et ces statues d’Eusebio et Bela Guttman.

C’est un stade finalement relativement neuf (2003) mais construit sur l’emplacement de l’ancien pour continuer à faire résonner, même vide, tous les exploits, tous les souvenirs, toutes les malédictions, bref, tout ce que charrie Benfica dans son sillon.

 

« Demain, on va avoir l’opposition de deux clubs historiques, n’a pas oublié de rappeler Gasset dans sa conf’. Deux clubs qui ont gagné la Ligue des Champions. » Comme la demi-finale de Conference League en 2022 face au Feyenoord Rotterdam, ce match est important pour ça aussi. Pour que l’OM continue déjà d’exister dans ce football-là, celui de l’autre élite « historique » du football faisant résister comme il le peut son empreinte populaire dans ses territoires, avant de rêver à intégrer l’oligarchie ayant fait main basse sur le football de très haut niveau. S’il le peut un jour…
Une raison de plus de regretter que l’ubuesque gestion des évènements de la préfecture des Bouches-du-Rhône soit parvenu d’extrême justesse à éclipser le si alléchant enjeu sportif.

 

 

Mais le match va se jouer, il va exister et l’OM avec. Un club français va jouer un quart de finale de Coupe d’Europe.
Oui, sur un plan froidement actuel, les deux clubs doivent avant tout sauver leurs saisons mais il est aussi important pour autre chose : prouver qu’ils existent toujours.
Prouver qu’Eusebio et Papin existent encore, que les souvenirs des quinze parcours ayant amené ces deux clubs en finale de coupe européenne (10 pour le Benfica, 5 pour l’OM) existent toujours, que tout l’amour porté par ces deux communautés à ces deux blasons n’est pas qu’une illusion. Bref, qu’il y a une vie hors de la Ligue des Champions, même pour des grands clubs, même lorsque les autorités la rendent (un peu) plus (trop ?) difficile.

 

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