Voici les trois informations qu’il ne fallait pas manquer ce lundi 17 novembre 2025 dans l’actualité de l’Olympique de Marseille et du mercato de l’OM.
Un mois de novembre déjà décisif
L’Olympique de Marseille s’apprête à vivre l’un des passages les plus intenses de sa saison. D’ici la trêve de Noël, les Marseillais enchaîneront six matchs en 24 jours, entre Ligue 1 et compétition européenne. Un sprint décisif pour les ambitions de Roberto De Zerbi.
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La reprise est immédiate et musclée : l’OM se rendra à Nice dès le 21 novembre, un derby toujours incandescent.
Quatre jours plus tard, le Vélodrome vibrera pour un match européen crucial face à Newcastle United.
Le mois se terminera par la réception de Toulouse, match important pour rester dans le haut du classement.
Un début décembre sous haute pression
Décembre commencera par un déplacement compliqué sur le terrain du LOSC, avant un voyage périlleux en Belgique contre l’Union Saint-Gilloise, match clé de la phase européenne.
Enfin, l’OM bouclera 2025 avec un choc au Vélodrome face à Monaco, une confrontation directe qui pourrait peser lourd avant la trêve.
Après ces six rencontres, l’OM entrera en pause hivernale, avec une reprise attendue début janvier 2026. L’occasion de souffler avant une seconde partie de saison qui s’annonce tout aussi exigeante.
📅 Calendrier complet de l’OM jusqu’à la trêve
Vendredi 21 novembre, 20h45
➡️ Ligue 1 (J13) : OGC Nice – OM
Lieu : Allianz Riviera
Mardi 25 novembre, 21h00
➡️ Europe (J5) : OM – Newcastle United
Lieu : Orange Vélodrome
Samedi 29 novembre, 21h05
➡️ Ligue 1 (J14) : OM – Toulouse FC
Lieu : Orange Vélodrome
Vendredi 5 décembre, 21h00
➡️ Ligue 1 (J15) : LOSC Lille – OM
Lieu : Stade Pierre-Mauroy
Mardi 9 décembre, 21h00
➡️ Europe (J6) : Union Saint-Gilloise – OM
Lieu : Belgique
Dimanche 14 décembre, 20h45
➡️ Ligue 1 (J16) : OM – AS Monaco
Lieu : Orange Vélodrome
3 profils défensifs surveillés ?
L’Olympique de Marseille avance avec prudence dans un contexte défensif particulièrement délicat. Touché par une pubalgie persistante, Nayef Aguerd inquiète la direction, qui redoute une absence prolongée au pire moment : en plein hiver, avec la Ligue des Champions, un calendrier chargé et les échéances à venir avec le Maroc.
Pour éviter de se retrouver démuni, Pablo Longoria et Mehdi Benatia auraient activé plusieurs pistes, selon les informations d’Africa Foot. Trois profils se dégageraient aujourd’hui.
À noter toutefois un point essentiel : Sacha Boey n’est pas un défenseur central. Polyvalent, il peut dépanner dans l’axe, mais son poste naturel reste celui de latéral droit. Autre donnée importante : Roberto De Zerbi va bientôt récupérer Balerdi et Medina, deux retours majeurs susceptibles de changer les priorités du mercato.
1. Sacha Boey pour concurrencer Murillo ?
Recruté par le Bayern Munich pour 30 millions d’euros en janvier 2024, le joueur de 25 ans traverse une période compliquée en Allemagne. Boey n’a jamais réussi à s’imposer et figurerait aujourd’hui parmi les potentiels départs. Sa valeur serait tombée à environ 18 millions d’euros, ce qui en ferait une opportunité de marché.
Polyvalent, énergique et habitué au haut niveau (Galatasaray, Bayern), il correspond bien au style recherché par De Zerbi. Mais son profil n’en fait pas un pur défenseur central, ce qui peut influencer la réflexion olympienne.
2. Ismaël Doukouré, dossier onéreux
À 22 ans, le Strasbourgeois est considéré comme l’un des jeunes défenseurs les plus prometteurs du championnat. Polyvalent, capable d’évoluer en défense centrale, à droite ou même en milieu défensif, il présente exactement le type de profil que De Zerbi apprécie : technique, intelligent, capable d’évoluer dans un système flexible.
Valorisé autour de 18 millions d’euros, Doukouré s’inscrirait davantage dans un projet à moyen terme. Son adaptation serait immédiate puisqu’il connaît parfaitement la Ligue 1.
3. Axel Disasi, une option déjà évoquée cet été…
En difficulté à Chelsea, où il n’a disputé aucune minute cette saison, Axel Disasi pourrait être tenté par un départ temporaire pour relancer sa carrière. Puissant (1m91), rapide et expérimenté, il possède un vécu solide en Ligue des Champions et en Ligue 1.
Cependant, avec un contrat jusqu’en 2029 et un transfert initial à 45 millions d’euros, Chelsea privilégierait un prêt avec prise en charge partielle du salaire. Son cas reste donc délicat à négocier.
Les confidences de Kyril Louis-Dreyfus !
Alors que Sunderland signe un début de saison remarquable en Premier League, une déclaration de Kyril Louis-Dreyfus sur Canal+ fait réagir jusque dans l’environnement de l’Olympique de Marseille. Ancien membre d’une famille intimement liée à l’OM, le fils de Robert Louis-Dreyfus est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à investir en Angleterre après la vente du club phocéen par sa mère en 2016. Une prise de parole rare, factuelle, qui éclaire les choix d’un dirigeant désormais solidement installé dans le football britannique.
Quatrième de Premier League et auteur d’un parcours inattendu, Sunderland s’impose comme l’une des révélations du début de saison. Derrière cette réussite, l’ambition structurée de Kyril Louis-Dreyfus, propriétaire du club depuis 2021. Sur Canal+, il a expliqué les facteurs qui l’ont conduit à reprendre les Black Cats à une période où le football anglais vivait une situation totalement particulière.
Mener des négociations avec des joueurs plus âgés que soi ? C’est le quotidien de Kyril Louis-Dreyfus, fils de l’ancien propriétaire de l’OM et aujourd’hui président de Sunderland 👀
24H de Boulleau à Sunderland, c’est bientôt disponible sur l’application CANAL+ 🖥️#CFC pic.twitter.com/CpTY6mTBNF
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) November 9, 2025
Les raisons d’un choix stratégique loin de l’OM
L’homme d’affaires a d’abord évoqué l’héritage lié à son passé marseillais. « Peut-être que c’est mon expérience d’avoir fait partie d’une famille propriétaire d’un club en France. On voyait même en 2016 que les problèmes structurels avec les droits télé, etc., allaient venir », a-t-il confié. Une analyse rétrospective lucide, surtout à l’heure où les incertitudes autour des droits TV en France continuent d’impacter les clubs, y compris l’OM.
Mais au-delà du constat, c’est surtout l’attractivité du championnat anglais qui l’a convaincu : « Je rêvais d’aller en Angleterre, je le voyais toujours comme le meilleur championnat du monde. Un jour, de nulle part, l’opportunité est venue pendant le Covid, je n’ai pas réfléchi longtemps et je me suis mis dedans », explique-t-il.
Un choix audacieux, d’autant plus que le contexte sanitaire empêchait toute visite des installations. Louis-Dreyfus raconte même avoir frôlé un renoncement : « Comme il y avait le Covid, il n’y avait pas une possibilité de visiter le club. Si j’avais assisté à un match de League One, je n’aurais probablement pas acheté à la fin car c’était quand même un choc d’aller de l’Olympique de Marseille, qui jouait les plus grands matchs de Ligue 1, et de se retrouver dans un stade de 1 000 personnes avec un terrain pas en très bon état. »
Si j’avais assisté à un match de League One, je n’aurais probablement pas acheté à la fin car c’était quand même un choc d’aller de l’Olympique de Marseille
Aujourd’hui, le pari est nettement remporté. Sunderland a retrouvé l’élite, se bat avec les meilleurs, et affiche une dynamique sportive et économique totalement relancée. Un contraste intéressant avec la situation de l’OM, engagé dans une reconstruction sportive sous Robert De Zerbi, et toujours en quête de stabilité.