Six ans après son départ du Paris Saint-Germain dans un contexte tendu, Adrien Rabiot revient devant la cour d’appel. Le milieu de terrain réclame le versement de primes d’éthique qu’il estime ne jamais avoir perçues, et conteste également sa mise à l’écart du groupe professionnel en 2019.
Depuis la fin de son aventure parisienne, les relations entre le joueur et le club sont restées glaciales. Formé au PSG, le milieu de terrain de l’OM avait quitté le club librement à l’été 2019 pour rejoindre la Juventus. Il avait alors saisi les Prud’hommes pour dénoncer le non-paiement de primes d’éthique et son écartement du groupe en mars 2019, une situation qu’il avait qualifiée d’« infernale ».
Le dossier avait été jugé insuffisamment étayé à l’époque. Désormais, le joueur espère obtenir gain de cause en appel. Selon L’Équipe, il envisage de demander la requalification de son ancien contrat en CDI, une démarche rare dans le sport professionnel. Le rugbyman Patricio Albacete avait toutefois obtenu satisfaction dans un cas similaire.
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Un nouveau duel judiciaire pour le PSG ?
La loi de 2015 encadrant les contrats à durée déterminée dans le sport ne devrait pas s’appliquer ici, le contrat de Rabiot ayant été signé en 2014. Sollicité, l’avocat du club, Me Benjamin Louzier, a indiqué que le PSG « ne souhaite pas faire de commentaire » à ce stade.
Ce nouveau contentieux intervient dans un contexte délicat pour le club parisien, déjà confronté à une procédure similaire engagée récemment par Kylian Mbappé.
La décision de la cour d’appel est attendue pour le 19 juin. Si Rabiot obtient gain de cause, il pourrait percevoir plusieurs millions d’euros au titre de primes non versées.
En attendant, le joueur poursuit sa carrière à l’Olympique de Marseille, où il a été retenu parmi les finalistes pour le titre de « recrue de l’année ».