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Pourquoi Payet est une légende de l’OM !

Publié le - Mis à jour le

Dimitri Payet a été titularisé hier soir par Igor Tudor pour la première fois depuis le match face à Montpellier le 2 janvier dernier. Pour son grand retour, il n’a pas été très bon et a par conséquent été sorti par son coach à la mi-temps. Dont acte ? Non car Payet à l’OM, c’est plus qu’un joueur…

 

 

C’est une légende de l’OM. Oui, une légende. Dans ce sens-ci : “Représentation traditionnelle de faits ou de personnages réels, déformée ou amplifiée.” Quoi que fasse Payet, même rien, comme lorsqu’il est sur le banc cette saison, ou pas beaucoup plus comme face à Nice, toute la cité phocéenne, toute la communauté OM en parle, en rêve, en rage, déforme, amplifie ces riens ou ces presque riens.

 

 

La longue histoire qu’il a écrite à Marseille faite de coups d’éclats et de grosses déceptions est une base solide à ces antiennes que l’on récite mécaniquement à la sortie du stade. “Hé mais Payet, il a été bidon, c’est bon arrêtez avec lui !” ou s’il n’a pas joué “Un joueur comme Payet, tu ne le fais pas rentrer ?” À quelques jours d’intervalle, les deux versions peuvent être entonnées par la même personne.

 

LE COUPABLE IDÉAL OU LE SAUVEUR DE LA NATION

 

La légende Payet offre un oasis de fantasmes rendant pratiquement impossible toute analyse raisonnée de ses performances. Ce lundi, il est le coupable idéal ayant précipité la défaite de son équipe et ne devant sa titularisation qu’à une histoire de statut et de gestion des égos. Pourtant son égo n’a pas vraiment été ménagé et il fut sorti à la mi-temps alors qu’il n’avait gratté que 44 minutes de jeu sur les trois rencontres précédentes. Une semaine plus tôt justement, contre Monaco, la vox populi se demandait : “Pourquoi ne pas avoir fait rentrer Payet plus tôt à la place d’un Malinovskyi très mauvais ?” Dans une semaine, il sera peut-être redevenu le sauveur fantasmé de la nation olympienne, qui sait ?

 

Il n’existe plus beaucoup de totems dans le foot moderne. Les joueurs sont désormais voués à faire un petit tour dans un port d’escale avant d’aller éprouver leur valeur marchande ailleurs. Payet est une anomalie que l’on adore adorer ou détester. Que l’on a la chance d’adorer ou détester. Tant qu’il portera le paletot olympien, Payet fera parler et Dimitri fera avec. Le reste se délectera du prochain chapitre de cette histoire rare que le Réunionnais aura eu, quoi qu’il arrive pour la fin, le mérite d’écrire.

 

Mourad Aerts

*dictionnaire Le Robert

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