Les nominations pour les trophées UNFP 2024 ont été dévoilées ce mercredi, avec cinq candidats retenus dans chaque catégorie. Comme souvent, le Paris Saint-Germain est largement représenté, tandis que l’Olympique de Marseille apparaît en retrait, avec une seule nomination individuelle.
Parmi les quatre grandes catégories — meilleur joueur, meilleur espoir, meilleur gardien et meilleur entraîneur — Geronimo Rulli est le seul joueur de l’OM à figurer dans une liste. Le gardien argentin est en lice face à Gianluigi Donnarumma (PSG), Djordje Petrovic (Strasbourg), Lucas Perri (Lyon) et Lucas Chevalier (Lille). Il tentera de décrocher un premier trophée individuel pour un Olympien depuis neuf ans.
Rulli, seul Marseillais nommé
Le dernier Marseillais à avoir été sacré par l’UNFP remonte à 2016. Il s’agissait de Steve Mandanda, titré meilleur gardien cette année-là, comme en 2015, 2011 et 2008. En dehors de cette catégorie, le dernier trophée individuel pour un joueur de l’OM remonte à 2007 avec Samir Nasri, élu meilleur espoir, succédant à Franck Ribéry un an plus tôt.
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De Zerbi snobé, Greenwood ignoré
La grande surprise vient de l’absence de Roberto De Zerbi parmi les cinq entraîneurs nommés, alors que son équipe occupe actuellement la 2e place de Ligue 1. Le syndicat des joueurs a préféré mettre en avant Luis Enrique (PSG), Liam Rosenior (Strasbourg), Bruno Génésio (Lille), Adi Hütter (Monaco) et Éric Roy (Brest), dont l’équipe pointe à la 9e position.
L’absence de Mason Greenwood, performant cette saison, peut également interroger, tout comme celle d’Adrien Rabiot, qui ne figure pas parmi les candidats au meilleur joueur. La sélection inclut Ousmane Dembélé, Vitinha, Achraf Hakimi et Désiré Doué (PSG), ainsi que Rayan Cherki (Lyon).
Côté meilleurs espoirs, aucun Marseillais n’est présent. Le panel est composé d’Eliesse Ben Seghir (Monaco), Andrey Santos (Strasbourg), Joao Neves et Désiré Doué (PSG), ainsi que Ayyoub Bouaddi (Lille).
« Le lauréat final est de toute façon vraisemblablement connu d’avance et sera sans doute parisien, comme dans beaucoup d’autres catégories », note un observateur. Un constat récurrent dans une cérémonie où l’OM reste à l’écart des honneurs, malgré sa position au classement.
Reste à savoir si Geronimo Rulli réussira à mettre fin à neuf années de disette olympienne lors de la remise des trophées.