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OM: Di Meco rappelle « ce match qui fait tâche depuis le début de la saison »

Publié le - Mis à jour le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.
Eric Di Meco - Ancien défenseur de l'OM
Eric Di Meco - Ancien défenseur de l'OM
Eric Di Meco - Ancien défenseur de l'OM

L’Olympique de Marseille a renoué avec la victoire ce dimanche face au Havre (3-0). Dans l’émission Virage Marseille, Éric Di Meco et Florent Germain sont revenus sur ce succès et l’état d’esprit de l’équipe. 

L’OM, qui courait après une victoire en championnat depuis quatre journées (2 nuls, 2 défaites), s’est relancé, ce dimanche, en dominant le promu havrais (3-0) lors de la 8e journée de Ligue 1. Éric Di Meco et Florent Germain sont revenus sur ce succès et l’état d’esprit de l’équipe dans l’émission Virage Marseille.

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« Il y a plus de vie dans le vestiaire. Gattuso a inculqué un certain état d’esprit. Il est très fédérateur avec son équipe »

Éric Di Méco a noté des progrès de l’OM sur les deux derniers matchs. « Il commence à avoir dans la composition d’équipe et dans le placement de certains joueurs des choses un peu plus cohérentes. Cela demande confirmation contre un gros du championnat, comme par exemple Nice après la trêve internationale. Avant que Marcelino parte, on était avec un état d’esprit d’attente car il y avait un enchaînement de quatre matchs très difficile, avec une équipe vulnérable qui ne progressait pas. On ne veut pas commencer à tirer un enseignement définitif, prenons les points. Marseille est toujours en course pour se qualifier en Ligue Europa et revient dans le haut du tableau », a souligné l’ancien olympien. « Il n’y a rien de mieux lorsqu’il y a une trêve de 14 jours, notamment pour ceux qui ne partent pas en équipe nationale de gagner et de pouvoir bosser tranquillement sans se prendre la tête avec le classement. Imaginez ce que l’on dirait aujourd’hui si l’OM s’était fait accrocher contre le Havre. À l’arrivée, malgré la crise en coulisses ses dernières semaines, on peut d’ores et déjà faire un premier bilan après quatre matchs de Coupe d’Europe et huit de championnat. Finalement, hormis la défaite face au PSG plutôt logique et celle à Monaco, qui roule sur la Ligue 1 en ce moment, le seul faux-pas est le match en Grèce contre le Panathinaïkos, qui arrive trop tôt, mal préparé avec une composition incompréhensible. C’est ce match qui fait tâche depuis le début de la saison », a ajouté Di Meco.

Pour Florent Germain, Gennaro Gattuso a apporté de la cohésion au club phocéen. « Le coach avait dit de manière assez sympathique qu’il se couperait les deux bras pour gagner dimanche. Il sait qu’il y avait besoin de valider certains efforts, il voit son groupe qui donne beaucoup, qui a vécu un début de saison compliqué en coulisses et sur le terrain. Ce qui me frappe le plus de manière positive, c’est que le technicien italien a quand même inculqué un certain état d’esprit, je trouve qu’il y a plus de vie dans le vestiaire en ce moment qu’il y a quelques semaines. Il fallait valider cela par une victoire car les Marseillais étaient tout de même 13e avant le match. Je suis très touché par certaines images de cohésion, Gattuso est très tactile, il réunit ses troupes et a un petit discours pour les remercier d’avoir tout donné. Je vois des sourires, et ce n’était pas gagné de retrouver cela en si peu de temps après seulement 12 jours. Booster et réveiller le vestiaire c’est vraiment pas mal », a constaté le journaliste. « Je ne pense pas que Gattuso ait eu le temps de mettre tout de suite sa patte, technique ou tactique. En revanche, je sens les joueurs plus libérés. Beaucoup confiaient qu’ils avaient du mal à assimiler le système de Marcelino. L’Italien l’a bien confirmé en disant il y a un an c’était marquage individuel avec Tudor, là deux lignes de quatre. Il a trouvé un vestiaire un peu traumatisé. Je suis surpris par sa capacité à avoir bien analysé la situation en deux semaines, bien aidé par Pablo Longoria, ils ont dû énormément parlé du contexte et de l’effectif. Il a les mots justes, il est très actif à l’entraînement, sifflé autour du cou, il a toujours un ballon à la main et un adjoint qui est chargé de lui donner quand il relance le jeu. On entend sa voix, cela raisonne. Il parle en français, en anglais, en italien et surtout en espagnol. Il est très fédérateur au quotidien durant les séances« , a ajouté Florent Germain.

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