Après avoir affronté l’Olympique de Marseille en match amical ce samedi, Frédéric Bompard, le coach de Nîmes s’est exprimé dans un entretien accordé à La Provence.
Marcelino est devenu le nouveau coach de l’Olympique de Marseille. Le coach espagnol propose un jeu totalement différent de ce que faisait Igor Tudor. L’Espagnol était sur le banc pour son premier match ce samedi face à Nîmes.
Une victoire sur le score de 2-0 face aux Crocos qui avaient fait le déplacement à la Commanderie. La Provence a donc questionné Frédéric Bompard, actuel entraîneur du Nîmes Olympique pour avoir des indications sur le jeu proposé par Marcelino.
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“Le jeu est différent de celui de la saison dernière. L’an dernier, ça pressait très haut. Même s’ils sont quand même allés nous chercher, ils sont venus nous presser. Certains joueurs ont encore ce genre d’automatismes. Il y a peut-être un peu moins de jeu vers l’avant, beaucoup plus de jeu entre les lignes. On est plus dans le “tiki taka” que ça ne l’était la saison dernière. Avec Tudor, c’était beaucoup plus du jeu vers l’avant à la récupération, du football direct. C’est ce qui change un peu. Après, ça reste qu’un match, il va falloir attendre encore un peu”
La tâche est encore plus compliquée quand un nouveau coach, comme Marcelino, arrive avec des idées affirmées sur le jeu — Baup
Ce lundi dans les colonnes de La Provence, l’ancien coach Elie Baup s’est exprimé sur la pré-saison et l’année qui attend le nouvel entraîneur espagnol. Il l’a prévenu que cela n’allait pas être de tout repos !
“Tout est une question de temps… et dans ce type de période, tu n’en as pas. Tu dois créer le meilleur équilibre entre travail tactique et physique, tout en sachant que dans ces timings aucun des deux ne sera optimal. Et quand la compétition démarre, tu passes ton temps à faire de la récup’ car les matches s’enchaînent tous les trois jours, explique l’ancien coach de l’OM à La Provence. La tâche est encore plus compliquée quand un nouveau coach, comme Marcelino, arrive avec des idées affirmées sur le jeu. Il ne pourra pas entrer dans les détails de sa méthode. Un coach a besoin d’au moins deux mois pour insuffler toutes les bases de sa philosophie. Dans l’immédiat, il devrait se concentrer sur le marquage en zone, le pressing, la hauteur de la ligne défensive, tout ce qui fait la récupération. Ce sont des repères qui sont facilement assimilables. Là où c’est plus délicat, c’est quand on a le ballon, dans la transition offensive. Encore plus quand tu veux attaquer vite l’espace, que tu dois être bien coordonné et avoir des automatismes en répétant sans cesse les circuits de passes. Ça demande évidemment beaucoup plus de temps. Ça portera ses fruits, plus tard dans la saison. À l’époque, avec Christophe Manouvrier, on avait accéléré le processus. Les garçons avaient beaucoup souffert, mais ils étaient tout de suite dans le bain quand la compétition a commencé. Ces joutes européennes nous avaient permis d’être prêts plus tôt que nos concurrents en Ligue1. On a enchaîné d’entrée six victoires, on carburait alors que les autres étaient au diesel. Après… on a fini par le payer.