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Violence dans les stades : La stratégie d’Aulas pour séparer les incidents en deux types…

Publié le - Mis à jour le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.

Après les nouveaux incidents de Lyon – OM, le football français va tenter de prendre des décisions fortes pour endiguer la violence dans les stades. Des réunions avec les principaux acteurs ont eu lieu, le président Aulas tente de placer ses pions…

 

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur), Éric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux) et Roxana Maracineanu (ministre déléguée des Sports) se sont réunis ce mardi place Beauvau à Paris. Noel Le Great, Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas étaient aussi présents. Le boss du club Lyonnais a fait ses propositions. Et son objectif semble assez évident, il veut éviter une sanction suite au match arrêté Lyon – OM…

 

Distinguer deux types d’incidents et d’agissements : les actes de masse et les actes individuels — Aulas

 

Jean Michel Aulas veut que l’on « distingue deux types d’incidents et d’agissements : les actes de masse et les actes individuels. Le premier étant les actes de masse comme des bagarres, jets de projectiles multiples, ou des envahissements importants de terrains. Les sanctions administratives ne sont parfois pas appliquées, notamment dans le cas des interdictions de stade, ajoutant que des individus n’allaient pas pointer systématiquement dans les commissariats de police pour que les forces de l’ordre s’assurent qu’ils ne soient pas dans les tribunes ». Le président lyonnais évoque aussi l’absence de filet dans son stade en expliquant qu’en « 2016, lors de l’Euro, les clubs avaient été incités à les enlever notamment pour « valoriser le spectacle ». L’absence de filets était alors présentée comme un « élément bonificateur » qu’il est désormais impératif de remettre en question au regard de ce qui s’est passé dans six stades depuis le début de la saison ».

 

Aulas veut rejouer le match et ne veut pas de sanction collective pour son club et ses supporters

 

Comme d’habitude, le président lyonnais tente d’influencer les décisions pour que cela aille dans son sens. Il ne veut pas que le jet de bouteille sur Dimitri Payet soit considéré comme un acte de masse, il veut que cela soit individualisé, comme les sanctions. Il devra alors revoir les images pour constater que d’autres projectiles ont été lancé à cette occasion. De plus, en tenant d’expliquer l’absence de filets dans son stade, il tente de s’exonérer de cet incident qui a arrêté le match Lyon – OM dimanche dernier. Les ficelles sont grosses…

 

Vincent Labrune avait lui rappelé en préambule que la commission de discipline est indépendante, cependant il ouvre le débat de sanctions plus fortes. Le match aurait par exemple dû être donné perdant à Nice suite aux jets de projectiles et à l’envahissement du terrain par quelques supporters. Labrune attend aussi des décisions des pouvoirs publiques.

 

La Commission n’a jamais tapé aussi fort. Mais est-ce que c’est suffisant ? On a le droit de se poser la question — Labrune

 

« La Ligue a un devoir de réserve par rapport aux décisions de la Commission de discipline, qui est indépendante. On aurait pu parfois parler un peu plus, mais nous ne l’avons pas fait afin de ne pas biaiser ses décisions. Vous répondre, c’est risquer d’impacter les prochaines… En préambule, je rappelle que la Commission n’a jamais sanctionné aussi durement que cette saison. Elle a retiré des points, elle a fermé des stades, des tribunes, elle a interdit des supporters de déplacements… Elle n’a jamais tapé aussi fort. Mais est-ce que c’est suffisant ? On a le droit de se poser la question. Est-ce que si les sanctions étaient encore plus dures cela changerait les choses ? L’avenir le dira. Mais une chose est sûre : ce n’est pas la Commission de discipline à elle toute seule, avec les pouvoirs qui sont les siens, qui va régler les problèmes de sécurité dans le football. (…) C’est par ce type de comportements qu’on arrivera à éradiquer ce fléau. Ce n’est pas simple, mais on n’a plus le choix. L’Angleterre a réussi à s’en sortir il y a plusieurs dizaines d’années. On n’en est pas là, on doit donc pouvoir s’en sortir. Il faut aider les clubs. C’est pour cela que la réunion de demain (mardi) est importante car ils doivent être soutenus par les ministères de l’Intérieur et de la Justice. » Vincent Labrune – source : L’Equipe (22/11/2021)

 

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