L’affaire Adrien Rabiot continue de secouer l’Olympique de Marseille. Placé sur la liste des transferts après son altercation avec Jonathan Rowe à Rennes, le milieu international français a vu sa mère et agent, Véronique Rabiot, monter au créneau pour dénoncer la version du club phocéen. Mais sa prise de parole, loin de convaincre, a été vertement critiquée par certains observateurs, à commencer par Walid Acherchour, éditorialiste sur RMC Sport.
Invitée de RTL, la mère du joueur a contesté fermement la communication du président Pablo Longoria, qui avait évoqué une altercation d’une “violence inouïe”.
“Personne n’a été blessé, personne n’est allé à l’hôpital, il n’y a pas eu de nez cassé, pas de points de suture, pas de jours d’ITT, donc je ne comprends pas bien”, a-t-elle déclaré, estimant que son fils avait été injustement trahi par la direction olympienne.
Très critique envers les dirigeants, elle est allée plus loin :
“Ils ont un costume trop grand pour eux, ils ne sont pas à leur place, ils sont dévorés par leur orgueil et leur ego surdimensionné.”
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Sur RMC, dans l’After Foot, Walid Acherchour n’a pas mâché ses mots :
“Avec tout le respect que j’ai pour madame Rabiot, j’ai trouvé sa défense très mauvaise. C’est une banalisation de la bagarre et de l’altercation.”
Pour lui, Véronique Rabiot fragilise encore davantage son fils :
“Elle rappelle que personne n’a été blessé, mais c’est Adrien qui a mis une droite à Rowe. En disant ça, elle donne raison à la direction. L’OM ne pouvait pas laisser passer un tel épisode.”
Acherchour est également revenu sur la trajectoire d’Adrien Rabiot et sur la gestion de sa carrière par son entourage :
“Si son fils était libre le 16 septembre dernier, c’est parce qu’elle avait demandé énormément d’argent à beaucoup de clubs. Depuis des années, il y a toujours cette volonté de partir libre et de mettre l’argent au centre des négociations. Aujourd’hui, je souris quand je l’entends.”
Une image écornée
Alors que l’OM cherche désormais une porte de sortie pour son milieu, l’éditorialiste estime que cette affaire abîme avant tout la réputation du joueur :
“En termes d’image, c’est Adrien Rabiot qui est le plus sali. En tant que club, aujourd’hui, je ne vais pas sur Rabiot.”
Entre une direction inflexible, un clan Rabiot vent debout et des supporters déjà sous tension, le feuilleton semble loin d’être terminé. Comme en 2019 au PSG, Adrien Rabiot pourrait se retrouver à l’écart en attendant un transfert, avec le risque de voir sa situation sportive et son image se dégrader un peu plus.
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