OLYMPIQUE DE MARSEILLE – Après la défaite contre Reims (3-1), une vive discussion a eu lieu dans le vestiaire de l’OM. Selon Ismaël Bennacer, ces échanges pourraient renforcer le groupe dans la course à la Ligue des champions.
Une séquence tendue après Reims – OM
La victoire de l’Olympique de Marseille contre Toulouse (3-2) le week-end dernier a offert un bol d’air au club phocéen. Mais l’ambiance reste marquée par les remous internes qui ont suivi la lourde défaite face à Reims lors de la 29e journée de Ligue 1.
Selon plusieurs sources relayées par la presse, l’après-match aurait été tendu. L’entraîneur Roberto De Zerbi aurait exprimé son mécontentement de manière très directe à certains joueurs et aurait même refusé de diriger une séance d’entraînement dans les jours suivants.
Un contexte délicat pour l’OM, battu à quatre reprises sur ses cinq derniers matchs de championnat. Malgré cela, l’équipe reste en course pour une qualification en Ligue des champions.
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Bennacer évoque une discussion « nécessaire » avec le coach
Arrivé récemment à l’OM, Ismaël Bennacer a commenté cette séquence dans une interview accordée à La Provence. Pour lui, la discussion avec De Zerbi n’avait rien d’inhabituel et pourrait même s’avérer bénéfique pour le groupe.
« Comment j’ai vécu les 48 heures après le match contre Reims ? Ça ne fait pas très longtemps que je suis arrivé au club, mais ça m’a permis de créer encore plus de liens avec les autres joueurs. On est resté ensemble au centre d’entraînement. Le coach nous demande une seule chose : de tout arracher sur le terrain et de porter haut et fier ce logo, ce club, cette ville. Il ne demande rien d’autre. Quand on n’a pas assez envie sur certains matches, c’est le premier touché », assure l’Algérien.
« Il rigole souvent avec nous, mais il sait aussi s’énerver. Il a eu raison de le faire car le fait d’être ensemble, de se parler entre nous, de refaire le match, de se dire des choses qu’on n’ose pas habituellement, ça crée quelque chose en plus. On a essayé de crever l’abcès s’il y en avait un à crever. On est tous sur le même bateau et on va dans la même direction. Tout était clair, mais c’est bien de se dire les choses. »
L’Aïd passé au club ne pose pas problème pour Bennacer
Le milieu de terrain a également tenu à clarifier une autre rumeur : celle d’un possible mal-être lié au fait d’avoir passé l’Aïd avec le groupe et non en famille.
« Non, pas du tout. Aucun joueur n’a été contrarié. J’ai passé l’Aïd avec l’équipe, c’était bien aussi, mais on était tous dégoûtés par la défaite. C’est comme ça, ça fait partie du travail. Si je ne suis pas disponible pour mon métier… Le travail, c’est l’une des choses les plus importantes de ma vie, c’est mon gagne-pain, je ne peux rien dire. »
« Cette exigence, je l’ai connue à Milan »
Pour Bennacer, l’exigence de Roberto De Zerbi n’a rien d’exceptionnel dans le monde du haut niveau. Le joueur formé à Arsenal retrouve une dynamique qu’il connaît bien, notamment sous les ordres de Stefano Pioli à l’AC Milan.
« Ce type de management, je l’ai déjà connu avec Stefano Pioli à l’AC Milan. Et c’est justement cette exigence-là qui fait la force des grands clubs. »
L’OM aura besoin de cette exigence collective pour espérer valider un billet européen en fin de saison. En Ligue 1, la lutte reste intense pour accrocher le podium et retrouver la Ligue des champions.
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