L’Olympique de Marseille traverse déjà une zone de turbulences en ce début de saison. Après un été marqué par un mercato ambitieux et des ambitions affichées en Ligue 1, les Phocéens ont connu un premier coup d’arrêt dès la reprise du championnat. Battu à Rennes (0-1) lors de la première journée, le club a vu la tension monter dans son vestiaire, jusqu’à une altercation entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot.
Selon RMC, l’incident a eu de lourdes conséquences. Les deux joueurs ont été écartés du groupe professionnel et placés sur la liste des transferts par la direction marseillaise. Une décision forte, renforcée par la volonté du club de clarifier immédiatement leur situation contractuelle.
INFO RMC SPORT : l’OM attend autour de 15 millions d’euros pour Rabiot.https://t.co/5l9TY4KoeC pic.twitter.com/ujOcsaTBhV
— RMC Sport (@RMCsport) August 19, 2025
20 M€ pour Rowe, 15 M€ pour Rabiot
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Arrivé l’an dernier pour 16 millions d’euros en provenance de Norwich, Jonathan Rowe sort d’un Euro Espoirs réussi, marqué notamment par son but en finale contre l’Allemagne. Forcément suivi en Europe, l’attaquant anglais attire déjà l’attention de clubs italiens comme Bologne ou l’AS Rome. Pour s’attacher ses services, il faudra désormais s’aligner sur les 20 millions d’euros demandés par l’OM.
La situation est différente pour Adrien Rabiot. Recruté libre l’été dernier, l’international français disposait encore d’une place importante dans le projet marseillais. Mais à un an de la fin de son contrat, le club a décidé de fixer son prix à 15 millions d’euros. Une manière de sanctionner le joueur tout en assurant un éventuel retour financier.
Une inflexibilité affichée par Marseille
Le message est clair : l’OM ne bradera pas ses joueurs. Qu’il s’agisse de Rowe ou de Rabiot, la direction phocéenne a établi une ligne de conduite ferme. Les deux joueurs ne quitteront pas le club cet été si les offres reçues ne correspondent pas aux montants fixés.
Dans un contexte déjà tendu après la défaite inaugurale et le malaise de Darryl Bakola dans le vestiaire, cette décision confirme que le club veut éviter toute zone grise en interne. Désormais, la balle est dans le camp des courtisans.