Sur fond de crise interne liée à l’affaire Rabiot–Rowe, Walid Acherchour insiste sur l’urgence de consolider l’institution marseillaise. Malgré la douleur d’un départ éventuel, il rappelle que l’OM doit avant tout protéger son identité et affirmer son exigence, à commencer par ceux qui incarnent sa direction.
Le journaliste met en lumière l’aspect souvent invisible du jeu politique autour de certains cadres. Concernant Adrien Rabiot, il explique : « Certains, sur certains joueurs, il y a beaucoup de politique… il a toujours été dithyrambique sur Adrien Rabiot, et on sent un déchirement là-dessus. » Pour lui, une éventuelle séparation pourrait renforcer le collectif : « Même si le club devait perdre Adrien Rabiot, il gagnerait en cohésion en consolidant l’institution, notamment autour de Roberto De Zerbi. »
L’institution dont Benatia fait partie doit être irréprochable
Dans ce contexte tendu, Mehdi Benatia est directement visé par Acherchour, qui appelle à une rigueur irréprochable : « Maintenant, l’institution dont Benatia fait partie doit être irréprochable, parce que le problème, c’est qu’elle a été bafouée par ces mêmes personnes. »
Selon lui, l’offense subie par De Zerbi ne doit pas être minimisée au nom de l’équilibre du vestiaire. Au contraire, elle doit servir d’électrochoc pour restaurer une vision claire et durable du projet marseillais.
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Le consultant va plus loin en soulignant les limites de l’autorité : « L’histoire de l’institution ne doit pas être un pare-feu… à part McCourt, personne ne peut virer Longoria. » Pour lui, un vestiaire solide repose sur la cohérence hiérarchique et la transparence des décisions. Sanctionner un joueur influent n’affaiblit pas la gouvernance : au contraire, cela démontre la solidité et la crédibilité du club.
Longoria et Benatia doivent être beaucoup plus réfléchis
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Enfin, Acherchour appelle dirigeants et staff à tirer les leçons de cette crise : « À partir de maintenant, Longoria et Benatia doivent être beaucoup plus réfléchis et surtout tirer les enseignements de ce qui s’est passé. » Il défend l’idée d’un leadership clair, basé non pas sur l’affect, mais sur la cohérence des décisions et la rigueur des relations internes. Pour lui, l’OM ne pourra avancer que si son exigence collective est pleinement assumée.