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OM : PAOK, quelle histoire, quels dangers ?

Publié le - Mis à jour le

L’Olympique de Marseille dispute cette semaine son quart de finale aller de Conférence League face au PAOK Salonique. Une confrontation au petit goût de « rendez-vous en terre inconnue » à ne surtout pas prendre à la légère…

 

Si le PAOK Salonique n’est ni l’Olympiakos, affronté la saison passée en Champion’s League, ni le Panatinaïkos, club historique à la dérive récemment, ni même l’AEK Athènes, club lié par ses supporters à l’OM, il n’en reste pas moins la valeur montante du football grec ces dernières années. « Clairement le PAOK est devenu la seconde force du pays, débute Martial, le spécialiste de Footballski sur la question grecque. Le Panathinaikos revient un petit peu en ce moment après notamment son exclusion de la Coupe d’Europe mais reste loin, l’AEK Athènes, l’Aris Salonique ont aussi traversé des moments difficiles récemment… En fait, le PAOK a pris une place laissée vacante. Ils ont même fait mieux que ça puisqu’ils ont profité de la période où l’Olympiakos était moins bien pour aller prendre un titre (2018/19) et se sont structurés sur tous les plans. »

 

Les hommes du PAOK 2022

 

 

Le club de « l’Aigle à double tête » a été fondé sur des bases historiques difficiles. Celles d’une guerre, de réfugiés, grecs en provenance de Constantinople après la guerre de 1923 et a redressé la tête sous l’impulsion d’un autre grec pontique, plus sulfureux, un certain Ivan Savvidis (oligarque russe à la double nationalité). « Il a racheté le club en 2012, a eu certains coups d’éclats comme cette fameuse entrée sur le terrain, débute Martial. Il a un coté un peu « mal-aimé », on le surnomme un peu péjorativement « le russe » et c’est ce qui a aussi un peu fédérés les fans du PAOK autour de Savvidis. Ils ont développé une ligne « seuls contre tous », « la province contre la Capitale » et surtout contre l’Olympiakos. Avant lui, le PAOK était un club au bord du gouffre tous les deux, trois ans. »

 

 

S’il est impossible de parler du PAOK Salonique sans parler de son oligarque russe de propriétaire, il est également difficile de faire l’impasse sur une autre figure majeure récente : Razvan Lucescu. « Malgré son départ surprise en 2019, je pense que Lucescu est toujours aussi aimé chez les supporters, explique celui qui officie aussi sur Twitter sous le pseudo @footgrec. Cette saison, mine de rien, ce quart de finale est assez historique. Lucescu sera toujours identifié au retour du PAOK vers le sommet. »

 

 

Sur le terrain, trois dangers sont clairement identifiés : l’imposant défenseur islandais Sverrir Ingi Ingason, le maître à jouer slovène Jasmin Kurtic et le virevoltant ailier serbe Andrija Zivkovic. Le gardien Alexandros Paschalakis est lui, tout aussi capable d’être monstrueux dans le bon sens du terme comme dans le mauvais.

Quant au schéma tactique, Lucescu fils fait plutôt dans le classique 4-2-3-1 et fait réciter à son équipe un football conventionnel mais tendance offensive.

 

 

Match de l’année et chaude ambiance

 

 

Un club fédéré, stable, développant un football sérieux mais assez académique qui attend nos Olympiens de pied ferme pour ce qui ressemble chez eux au match de l’année. « C’est même plus que le match de l’année ! renchérit notre spécialiste. Je ne peux pas non plus dire match de la décennie… mais le plus important depuis celui qu’ils gagnent trois buts à un l’année du titre contre l’Olympiakos. Contre Marseille, ce sera au moins le second match le plus important du PAOK sur ces cinq dernières années. Le stade Toumba est un peu à l’ancienne, c’est très très grosse ambiance, ça peut être un traquenard. Mais j’ose espérer que ça ne le sera pas pour Marseille parce que normalement quand tu joues au Vélodrome, t’es déjà habitué aux broncas, aux sifflets, etc. »

 

Malgré la défaite du weekend dernier, la situation du PAOK en championnat n’est pas remise en cause : deuxième à équidistance de onze points du premier et du troisième. Autant dire qu’il ne reste plus grand chose à jouer sur ce tableau-là. La Coupe ? Les demi-finales (aller et retour) contre l’Olympiakos n’ont pas encore de dates définies et se joueront de toutes manières après la double confrontation face à l’OM.  De quoi voir venir…

 

Les hommes de Sampaoli devront donc se méfier de cette équipe jouant un morceau de l’histoire du club qu’ils représentent. Mais sur le papier, les marseillais sont mieux équipés et favoris. Le poids de l’histoire peut-il faire la différence ?

 

Mourad AERTS

 

 

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