Il était temps que la saison se termine pour lui...
Malgré un très bel arrêt (45'), il s'est encore rendu coupable d'une relance foireuse dans l'axe qui a accouché d'un but. Cette fois-ci, il doit endosser l'entière responsabilité puisque son missile était incontrôlable pour Sanson (30'). Autrement, quelques bonnes sorties sur corner mais pas grand chose de plus à faire puisque les amiénois n'ont cadré que deux frappes.

Une déchirure de le voir sortir comme ça...
Certes il n'avait jusque là pas été impérial dans les duels ou les relances (81% de passes réussies) et nous avait même fait peur sur un ou deux sorties hautes mais diantre que ce fut triste de le voir se blesser tout seul à ce satané talon d'Achille ! On espère que l'historique buteur de Salzbourg rebondira vite malgré ça. À Marseille ou ailleurs.

Match solide.
Pas le plus grand Sarr de la saison mais tout de même une prestation de bonne facture avec notamment 7 centres venus de son côté droit et 91 ballons touchés au total. Actif offensivement, il a bien géré défensivement en étant rarement pris sur son côté. Bref, un match complet d'un bon latéral.

Non noté, entré en fin de match, il aura eu le temps de délivrer un bon centre pour Germain (91').

Du travail propre comme d'hab'.
Placé à gauche, le japonais a assuré défensivement et s'est appliqué offensivement. Bien sûr, ses décisions devant sont moins instinctives sur ce côté mais cela ne l'a pas empêché de délivrer un caviar incroyable à Mitroglou (44'). À gauche ou à droite, il fait tout bien et simplement. Bonne coupe du monde samouraï !

Percutant et entreprenant.
Il a largement pesé dans le bon début de match marseillais grâce à de bonnes percussions et des passes simples vers l'avant ouvrant le jeu. Plus en difficulté lorsqu'il a fallu défendre en fin de première période, il a tout de même fait les efforts. Mais il est moins bon dans ce compartiment du jeu, clairement. Au final, il est bien sûr le marseillais qui a touché le plus de ballons (129) mais aussi celui qui a fait le plus de passes clés (4) tout en restant très propre dans ses transmissions en général (94% de passes réussies). Le Maxime Lopez que l'on aime voir, qui attaque et se projette vite vers l'avant !

Un dernier récital.
Replacé en milieu de terrain, il est redevenu ce chef d'orchestre si précieux lorsqu'il faut replacer un coéquipier trop haut ou trop bas. Si précieux lorsqu'il faut éclairer le jeu d'une passe simple et précise comme il en a le secret. Si précieux lorsqu'il faut compenser intelligemment un trou derrière. Bref, on l'a aimé en défense mais il est tellement important au milieu ! 74 ballons touchés, 97% de passes réussies et 6 longs ballons sur 7 arrivés à destination contre Amiens.

Non noté, entré en fin de match, il semblait avoir envie de marquer mais a manqué de précision.

Le futur de la défense marseillaise.
18 ans et déjà des attitudes de patron dans tout ce qu'il fait. Certes, il couvre le hors-jeu sur le but de Konaté (30') mais il ne pouvait pas prévoir que Mandanda allait se foirer de la sorte. Avant ça, il avait servi sur un plateau Morgan Sanson après un contrôle exquis et une passe de l'extérieur parfaitement dosée (10'). Derrière, il a aussi montré les muscles face au puissant Konaté. Il parvient par moment à effectuer des récupérations de balles suivies de relances tout simplement impressionnantes comme à la 56'. On a vraiment envie de plus le voir à ce poste la saison prochaine.

On a retrouvé Sanson en cette fin de saison !
Après sa bonne prestation en finale d'Europa League, il a terminé sur une autre bonne note. Ses contrôles orientés étaient notamment de retour tout comme ses centres (8 hier) qui avaient un peu disparu de son jeu lors de sa période difficile. Pour ne rien gâcher, il ouvre le score d'une belle frappe (10') mais aurait pu (dû ?) creuser l'écart en seconde période s'il n'avait pas complètement foiré deux frappes simples (51', 72'). Match tout de même satisfaisant avec peu de déchet dans ses transmissions (96% de passes réussies) et du danger créé (1 but, 3 tirs cadrés, 3 passes clés).

Un volume de jeu incroyable à la 38ème journée !
Alors que l'OM a joué 62 matches cette saison, Lucas Ocampos a couru hier comme s'il s'agissait de son premier match. Il a été partout ! Les ballons qu'il perdait devant, il les récupérait au milieu. Puis il a aussi créé énormément de danger. Il a quatre grosses occasions (17', 39', 48', 49') dont une qui se transformera en but grâce à Mitroglou qui avait bien suivi. Il sert également sur un plateau Sanson (51') et provoque un rouge justifié contre Amiens (54'). Bluffant.

Difficile de terminer le match physiquement hier.
Il n'a pas tout réussi hier loin de là. On l'a notamment vu raté des contrôles faciles pour lui ou prendre des décisions inhabituelles... en seconde période. Cela doit sans doute s'expliquer par la fatigue qu'il a accumulé au cours de sa saison extraordinaire. Tout n'était pas à jeter dans son match contre Amiens puisqu'il réussit notamment un début de match assez impressionnant avec énormément de percussion et de danger créé. C'est lui qui centre sur l'action du second but (17'). Ça s'est compliqué au fil des minutes mais c'est normal.

Non noté, entré en fin de match, il n'est pas loin de marquer à deux reprises (79', 91') et aurait du bénéficier d'un penalty (73').

Un but mais aussi pas mal d'étourderies.
À la 17', il est bien présent pour pousser le ballon au fond des filets suite à une tête d'Ocampos repoussée. Un but typique du grec dans son style de renard des surfaces. Autrement malgré quelques bonnes déviations en début de match, il a paru pataud sur ses prises de balle et vendange surtout une occasion incroyable à la 44'. Mitigé au final.