Après un début de saison hésitant, l’Olympique de Marseille semble enfin avoir trouvé son rythme sous les ordres de Roberto De Zerbi. Comme l’a analysé La Provence, les progrès sont nets tant dans les résultats que dans la qualité du jeu. L’équipe, en reconstruction au mois d’août, a peu à peu assimilé les principes du technicien italien, mêlant rigueur tactique et expression collective.
Une philosophie claire et des repères assumés
Le tournant s’est opéré au fil des semaines. La défaite initiale à Lyon a servi de point de départ à une montée en puissance maîtrisée. En six rencontres, l’OM a engrangé des points, mais surtout de la confiance. Contre Lorient, les Marseillais ont déroulé un jeu fluide et collectif, s’appuyant sur les transmissions longues de Geoffrey Kondogbia et les coups de pied arrêtés de Benjamin Pavard. Les frappes lointaines de Nayef Aguerd ont également montré la volonté d’un football plus varié, fidèle à la philosophie De Zerbi Ball.
Le déplacement à Madrid, malgré la défaite face au Real, a joué un rôle d’électrochoc. Les Phocéens ont appris à mieux gérer la sortie de balle et à renforcer leur solidité défensive. Ces ajustements se sont concrétisés face au PSG, où l’OM a affiché une agressivité nouvelle et un pressing haut déstabilisant le champion d’Europe. Les séquences rapides et verticales ont remplacé les possessions stériles, débouchant sur un but contre son camp de Marquinhos et plusieurs occasions nettes pour Amine Gouiri et Emerson.
Un OM collectif, séduisant et discipliné
À Strasbourg, les principes sont restés identiques malgré une opposition plus compacte. Puis, contre l’Ajax, les Marseillais ont livré une prestation aboutie, alternant pressing coordonné et transitions éclairs. L’ouverture du score d’Igor Paixao a parfaitement illustré le style De Zerbi : récupération rapide, jeu combiné et projection immédiate vers l’avant.
A lire : OM : Les premières infos sur la blessure de Gouiri…
Face à Metz, la montée en puissance s’est confirmée avec un but collectif signé Matt O’Riley au terme d’une action de 29 passes. Une séquence symbole d’un OM désormais sûr de ses forces, porté par l’apport des recrues Hojbjerg, Paixao, Pavard et O’Riley.
Sous l’impulsion de De Zerbi, Marseille séduit à nouveau. L’équipe affiche une identité forte, une intensité retrouvée et une capacité d’adaptation qui la replacent parmi les formations les plus cohérentes du championnat.